L’assemblée générale extraordinaire du CRB Aokas, à laquelle a appelé M. Larabi, aura trouvé un grand écho auprès des Aokassiens.
Que ce soit les membres de l’AG, les anciens dirigeants, joueurs, mais aussi les fans du club, ils étaient tous là. Une preuve d’intérêt et de dévouement de toute une assistance qui a veillé jusqu’à une heure tardive d’avant-hier pour signer la levée du blocus et la fin de la léthargie et de la situation déliquescente affichée jusque-là. Si jusque-là la décision de mettre les clés sous le paillasson effleurait sérieusement l’esprit de M. Larabi, désormais, dira-t-il, « il y a de la lumière et un intérêt certain pour la reprise. Il y a aussi de nombreux membres qui m’ont montré sympathie et encouragement à rester à la tête du club. Il reste 15 jours pour s’engager, recruter joueurs, entraineurs, et remettre le club sur pied pour une nouvelle saison prometteuse ». L’orage est bien passé. Pour la forme, il y eut une lecture du bilan dont les chiffres équilibrés, en recette et dépenses, ont été estimés à 6 millions de DA. Un chiffre indépendant des contributions du sponsor Zizi, qui bien qu’arrivé tardivement a rassuré l’assistance de son fidèle apport. « Je suis là !», dira-t-il à l’assistance qui savait que cette formulation était la clé de voûte et le sésame que d’aucun attendaient. Il ajoutera, en direction de l’édile communal qui était présent, qu’il faudrait construire « cette tribune » du stade qui empêche son homologation. L’une des raisons de cette rencontre était sans conteste le réengagement du club en championnat de la Régionale II et le paiement des droits, dont l’échéance est échue, depuis le 10 juillet, décision bien prise. Il s’agit de payer ce pactole évalué à 50 millions de centime, ainsi que l’amende de 40 mille DA annexée sous peu.
M. O.