Sans eau depuis deux semaines !

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Le problème d’eau potable sévit, ces derniers temps, dans plusieurs régions de la wilaya de Tizi-Ouzou. C’est le cas des villages de Tafsat, d’Ait Ighil et le chef-lieu communal d’Agouni Gueghrane relevant de la daïra des Ouadhias, où ces derniers ne sont pas irrigués d’eau potable depuis plus de deux semaines. Pourtant, cette région sise au plein cœur de la montagne du Djurdjura est connue pour sa richesse en ressources hydrique. Ce qui n’est pas le cas cette année. De ce fait, les habitants de ces villages, alimentés depuis des lustres à partir d’un forage sis à Ait Argane, ont soif. Hocine, un habitant d’Agouni Gueghrane, exaspéré et excédé nous dira : « Nos robinets sont à sec, l’eau n’a pas coulé depuis deux semaine. Nous vivons le calvaire au quotidien, notamment avec ces grandes chaleurs et le mois de Ramadhan ». Et d’ajouter : « les responsables locaux ne font rien pour régler cette situation. C’est aberrant ! ». Un autre habitant de Tafsat déclare : « c’est infernale ce que nous endurons ces derniers temps. L’eau se fait rare et ne nous savons plus à quelle autorité s’adresser. C’est la débandade ! ». Cet habitant est allé loin dans ses dires en disant : « les responsables locaux doivent solutionner le problème avant que les habitants passent à une action plus radicale ». Notre interlocuteur nous informe que « les villageois souffrent le martyrs durant toute l’année. En hiver, c’est l’absence du gaz de ville… et en été c’est l’absence d’eau potable… comme si nous n’avons pas le droit à une vie un peu allégée ! ». Avant-hier, lors de la fermeture du siège de la mairie d’Ait El Kaid, les habitants ont soulevé en outre, d’autres lacunes auxquelles ils font face au quotidien, « Nous menons une vie très difficile. Nous avons crus que les choses allaient s’améliorer dans notre commune enregistrée parmi les localités les plus déshéritées de l’Algérie. Mais ce n’est guère le cas. Des commodités vitales font défaut, le gaz de ville, routes, stade, salles de sports, salles de soins… entre autres ». Les responsables locaux doivent prendre les doléances et les préoccupations de ces citoyens au sérieux si on veut améliorer leur quotidien. 

A. G.

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