Aïn Bessam : La cité Ecotec mal éclairée

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Les habitants de la cité Ecotec, sise au centre-ville d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, continuent à se plaindre de la défaillance de l’éclairage public qui caractérise leur espace vital. Cet état de fait provoque le sentiment d’insécurité et le courroux des habitants de cette cité. « En dépit de plusieurs correspondances, adressées aux responsables locaux, nous continuons à vivre dans le noir, à tel point que les résidents s’interdisent de sortir, le nuit, pour éviter d’éventuels accidents ou agressions. Les familles ne laissent plus sortir leurs enfants le soir, pour leur éviter toute mauvaise rencontre dans l’obscurité.  Rien que la semaine dernière, un enfant de 4 ans a été percuté par une voiture qui roulait, en pleine vitesse, dans l’obscurité», nous dira un riverain père de famille.  Selon notre interlocuteur, le nouveau réseau d’éclairage n’a jamais fonctionné depuis son installation en 2009. « Sur un total de 50 lampadaires, il y’en a que cinq qui fonctionnent, et ce, depuis leur installation».  Un autre habitant de ce quartier nous déclare que l’obscurité motive les voleurs à commettre leurs forfaits. D’ailleurs, selon lui,  plusieurs logements ont été déjà cambriolés. «Ces défaillances de l’éclairage public contraignent les résidents de la cité à se cloîtrer à domicile, alors que nous sommes en plein période estivale qui coïncide avec le mois de Ramadhan.  Les gens préfèrent rester chez eux, de peur d’être cambriolés en leur absence ou d’être victime d’un accident».  Contactés, à ce sujet, les responsables de l’APC, auxquels incombe l’éclairage public de la ville, nous confieront que la défaillance de ce dernier est due surtout à la mauvaise qualité des lampes.  Ils affirment, par ailleurs, que plusieurs opérations de réhabilitation de l’éclairage public, au niveau de plusieurs quartiers ainsi qu’au centre-ville, ont été déjà entamées, et qu’une opération similaire sera bientôt lancée au niveau de la cité Ecotec.                                                

Oussama. K. 

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