L’éclairage, au niveau du quartier Aïssat Idir (ex Rue de France) et la cité évolutive, situés en plein cœur du chef-lieu de la wilaya de Bouira, est défaillant, depuis plus d’une vingtaine de jours. Cette panne pénalise davantage les citoyens qui désirent sortir la nuit en ce mois de Ramadhan. En effet, et selon bon nombre de témoignages, les pannes enregistrées ne seraient pas les premières du genre. « C’est, au moins, la troisième défaillance enregistrée depuis le mois de juin « , nous a-t-on informé. Toujours, selon ces mêmes résidents, les services de l’APC auraient été interpellés, à plusieurs reprises, à ce sujet, mais en vain. Hichem, habitant du quartier Aïssat Idir, soulignera le fait que » plusieurs demandes ont été adressées aux services de l’APC, pour leur demander d’intervenir pour y remédier à ce problème de l’éclairage, mais, à présent, rien n’a été encore fait ». Et d’ajouter pour étayer ses dires: » depuis le début du moins de Ramadhan, notre quartier est plongé dans une obscurité totale. On a peur de traîner dans le quartier ». Même constat a été signalé du côté de la cité évolutive. Les autorités locales sont entièrement indifférentes quant à ce problème de l’éclairage. Pour rappel, au mois d’avril dernier, ce même quartier est resté plongé dans le noir pendant plus d’une quinzaine de jours. D’après les habitants interrogés, ces pannes auraient pour origine l’amateurisme des agents chargés de la voirie. « Pas plus tard que la semaine dernière, les agents d’entretien sont venus pour effectuer des travaux de réparations. Mais, ce qu’ils ont appelé réparation, n’est que bricolage, pour preuve, elle n’a même pas tenue cinq jours! », s’est exclamé un résident de ladite cité. Voulant en savoir plus sur le sujet, attache a été prise avec les services concernés au niveau de l’APC de Bouira. Ces derniers, tout en admettant les anomalies enregistrées, pointent du doigt les » multiples agressions » faites par certains citoyens. » On répare par ici et ils dégradent par là! On ne sait plus sur quel pied danser », nous a-t-on indiqué. Avant d’ajouter pour exprimer leur ras-le-bol quant à cette situation qui les exaspère : » Il est bien facile d’imputer le tord à nos services, mais il faut voir ce que subissent les lampadaires ». Il est vrai qu’au niveau de ces quartiers, à l’instar de bien d’autres au niveau de la ville de Bouira, certains jeunes, prennent un malin plaisir à s’attaquer à ses installations électriques. Certains habitants, eux, imputent cela aux voyous qui profitent de l’obscurité pour agresser les passants et même cambrioler des domiciles. Quoi qu’il en soit, les services de l’APC ont tenu à rassurer les riverains, en indiquant qu’au cours de cette semaine, l’éclairage public sera rétabli.
Ramdane. B.