Le Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou organise une tournée artistique de la pièce théâtrale «Yamna», à travers seize villes du pays.
Une tournée qui a démarré dimanche dernier, et qui s’étalera jusqu’au 30 du mois en cours.
Cette pièce, produite par le théâtre régional Kateb Yacine, est une adaptation, par Bouziane Benachour, du texte de Federico Garcia. La mise en scène est de Sakina Mekiou, connue sous le pseudonyme de Sonia. Cette œuvre théâtrale, d’une durée d’une heure et demie et interprétée en langue arabe, est jouée par une dizaine de comédiens, accompagnés de différents morceaux musicaux, tirés du répertoire kabyle, joués par Djaffar Aït-Menguellet. Après Tipaza, dimanche dernier, et Alger hier. La troupe renouvellera son rendez-vous avec le public algérois, aujourd’hui. Elle se produira, en effet, sur les planches du théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA). Pour demain, elle donne rendez-vous au public de Ghelizane, au siège de la direction de la culture. Par la suite, la troupe se produira, jeudi, au théâtre régional de Mascara, puis le lendemain à El-Beyedh, à la direction de la culture. Pour la journée de samedi, 20 juillet, la pièce sera jouée sur la scène du théâtre régional de Saïda. Quant aux amoureux du quatrième art, de Mostaganem, ils pourront en profiter le dimanche 21 juillet, au niveau de la maison de la culture de la ville. Lundi 22 juillet, rendez-vous est donné au public de Aïn Timouchent, le 23 à celui de Tlemcen, le 24 ce sera au tour de la ville de Tissemssilt et le 25 la ville de Médéa. La troupe ira ensuite au théâtre régional de Sétif, le 26 juillet, elle ralliera la ville de Batna le 27, puis Constantine le 28 juillet. La troupe clôturera sa tournée en présentant ses deux derniers spectacles, le 29 juillet sur les planches du théâtre régional d’Annaba et le 29 à Skikda. Pour rappel, la pièce « Yamna » raconte le destin tragique d’une femme sans descendance. Une femme modèle qui n’aspire qu’à une seule et unique envie, avoir un enfant, fruit de ses entrailles et de ses désirs avec son mari. Mais ce dernier est, hélas, plus préoccupé par ses oliveraies et ses animaux que par le souhait ardent de son épouse. A travers son couple « Yamna » fait face à une société qui se refuse de se regarder en face. Une société où règne le mâle. Un règne violent, stérile et malhonnête. « Yemna » est la sacrifiée favorite d’une société qui n’arrête pas de se fourvoyer dans des idées reçues, toujours et encore hostiles à la femme, ‘’avenir de l’homme’’, pourtant.
Samira Bouabdellah