La Dépêche de Kabylie : Le camp de jeunes de Melbou est devenu, ces derniers temps, une destination très prisée…
L. Boubekeur : La situation s’est nettement améliorée et les prestations fournies sont meilleures, surtout que la DJS de Béjaïa a mis en place un programme, aussi riche que varié au profit des jeunes.
Apparemment, les jeunes profitent pleinement de cette structure de jeunesse?
Plus d’un millier de jeunes, issus de plusieurs wilayas du pays et des régions rurales de la wilaya de Béjaïa, particulièrement les adhérents des associations et des établissements de jeunesse, profitent pleinement des moyens de distraction mis à leur disposition.
Justement, parlez-nous des week-ends éducatifs…
C’est un programme destiné aux jeunes structurés dans des associations activant dans des maisons de jeunes, des complexes sportifs de proximité ou autres. Il consiste en des activités de baignades et des soirées artistiques, ainsi que des sorties en plein air ou des visites de sites et autres endroits touristiques de la région. Aussi, l’initiative d’organiser ces week-ends éducatifs vient en réponse aux diverses préoccupations soulevées par le mouvement associatif, lors des différentes rencontres organisées à cet effet.
Comptez-vous développer ce créneau à l’avenir?
Nos services envisagent de le développer dès la réalisation d’autres structures, notamment le camp de jeunes d’Akfadou, d’une capacité d’accueil de 300 lits, pour développer le tourisme de montagne, le camp de jeunes de Toudja, d’une même capacité d’accueil, l’auberge de jeunes en altitude d’Adekar, d’une capacité d’accueil de 50 lits, sans oublier l’auberge de jeunes de ‘Hammam Silane’ d’une capacité d’accueil de 50 lits, qui contribuera au développement du tourisme thermal. La réhabilitation du « Château de la comtesse » d’Aokas, dont les travaux de réhabilitation sont en cours, constituera un important apport au secteur de la jeunesse dans notre wilaya. En un mot, je dirais que, d’ici quelques années, les potentialités d’hébergement des jeunes atteindront les 2 000 lits, alors qu’actuellement, le secteur ne compte que deux camps de jeunes, 05 auberges et un bloc d’accueil d’une capacité globale de 1 080 lits.
Quelles sont vos perspectives?
Le secteur a œuvré pour l’essor et la promotion de cette activité importante pour la formation de la jeunesse. Les voyages forment la jeunesse, comme disait Ibn Khaldoun. Alors pour y contribuer, nous viserons la réalisation d’autres structures de jeunesse, notamment à Akbou, Bouhamza et Ouzellaguen.
Entretien réalisé par S. Chenouf

