Réfection du réseau AEP

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La commune de Maâtkas, située au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, vit tout au long de l’année, au rythme de la pénurie d’eau potable. Au chef-lieu, comme dans les villages, les habitants vivent un calvaire.

Les causes sont nombreuses et la raison la plus logique est sans nul doute la vétusté du réseau, dont la réalisation remonte à des décennies. Les fuites d’eau potable sont nombreuses et récurrentes. Les villageois d’Ait Ali dans le douar de Berkouka, ont procédé dernièrement, à l’enlèvement de leurs compteurs qu’ils ont déposé au niveau de la direction locale de l’ADE. Tout cela pour réclamer une distribution régulière en cette denrée rare et précieuse. M. Khermouche, le maire de Maâtkas dira à ce sujet: « Nous travaillons d’arrache pied pour rendre l’eau disponible. Nos moyens sont mis à contribution pour déboucher les conduites obstruées et pour réparer les fuites d’eau. Nous avons même placé nos ouvriers pour surveiller les vannes et signaler toutes les anomalies. Nous les prenons en charge selon nos moyens ». Concernant le réseau au niveau du chef-lieu, le maire annoncera : « Nous avons saisi le premier magistrat de la wilaya en vue de nous accorder un projet de réfection. Notre doléance est acceptée et le réseau sera complètement refait d’ici quelques mois. De cette manière, l’alimentation en eau potable sera à coup sur meilleure ». Signalons également, que l’APC de Maâtkas a bénéficié d’un projet d’amélioration urbaine, mais qui ne voit toujours pas le jour. Questionné à ce sujet, notre même interlocuteur répondra : « En effet le projet de l’aménagement urbain n’est pas encore lancé. Cela est voulu, car on ne peut pas engager des travaux pour finalement tout détruire pour la rénovation de la conduite de l’AEP. Nous avons préféré rénover la conduite de l’AEP en premier lieu avant de lancer les travaux de l’amélioration urbaine. Il y a aussi le plan de l’urbanisme qu’il faut revoir, car celui établi par nos prédécesseurs est dépassé. On ne peut pas appliquer un plan qui ne tient pas compte de l’environnement et des places publiques ». Du coup, le projet de plus de 2 milliards de centimes destiné à l’aménagement urbain, attendra la fin des travaux de la réfection du réseau AEP. Il convient, donc, de lancer ce projet rapidement pour assurer une meilleure distribution en eau potable, pour passer, enfin, aux travaux d’embellissement du chef-lieu qui est dans un état peu reluisant.

Hocine. T

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