65 hectares de terres agricoles ravagés

Partager

Un deuxième incendie en moins d’une semaine a ravagé, selon des habitants, 65 hectares de terres agricoles et plusieurs dizaines d’oliviers dans la commune d’Ahnif.

Cet incendie, qui s’est déclaré une première fois lundi après-midi au lieu-dit Thikh Remtath, à la périphérie sud du chef-lieu communal, avait été consumé une première fois par les éléments de la protection civile avant qu’il ne fasse des dégâts, mais il a repris de plus belle dans la matinée d’avant-hier mardi, en léchant, en moins de 02 heures, tout sur son passage, notamment des oliviers centenaires.  Le feu a ravagé d’importantes surfaces agricoles, à cause de la présence de hautes herbes sauvages et de buissons résineux. La protection civile a dû lutter toute la journée pour en venir à bout, à cause d’un vent assez fort qui poussait les flammes dans toutes les directions et de l’absence de pistes d’accès. Ce nouveau départ de feu, 04 jours à peine après celui du vendredi passé au lieudit Tiksrai dans la même commune où 80 hectares de terres agricoles sont partis en fumée (voir notre édition du 14/07/2013), fait craindre le pire aux citoyens qui gardent encore vivace le souvenir des séries d’incendies de ces 06 dernières années. Des incendies qui ont fait d’incalculables dégâts sur la faune et la flore, et les retombées néfastes sur l’environnement dans la région, d’autant plus que des citoyens sont catégoriques et pensent que les deux incendies sont d’origine criminelle. Les mêmes citoyens exigent à ce que soient rapidement démasqués les pyromanes et qu’il soit mis fin à ces incendies criminels. Nos interlocuteurs menacent de passer à des actions de rue dans le cas où d’autres incendies de ce genre sont provoqués. Notons enfin qu’à cause de la proximité de ce sinistre, le chef-lieu de la commune d’Ahnif était plongé dans un climat infernal durant toute la journée du mardi et que femmes, enfants et personnes âgées ont énormément souffert, au même titre que les jeûneurs et les malheureux éléments de la protection civile qui ont affronté ces flammes durant 10h, le ventre creux et le gosier sec.

Oulaid Soualah

Partager