Intervenant, la semaine passée, en deux reprises sur l’axe Issers- Chaâbet El Ameur, au Sud-Est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, les patrouilles militaires ont désamorcé au total, quatre engins explosifs. Il s’agit de bombes artisanales dont font usage les sanguinaires de l’ex-GSPC pour tenter d’échapper à la pression constante des forces combinées de sécurité. Alors qu’un détachement local de l’ANP venait d’entamer un ratissage du maquis de Bouchakour, proche de Issers, une autre troupe militaire a découvert, mercredi dernier, deux bombes de fabrication artisanale sur une route avoisinante menant vers Chaâbet El-Ameur. Après la mise en place d’un cordon de sécurité à cet endroit, des artificiers de l’ANP se sont chargés d’interrompre le fonctionnement de ces deux engins explosifs, en appliquant une technique appropriée. Deux autres bombes avaient été désamorcées par les militaires, presque au même endroit, deux jours auparavant. Les brigades de l’ANP et de la BMPJ ont poursuivi, ce week-end, leurs fouilles de certains endroits suspects dans cette contrée. D’autres détachements des mêmes corps de sécurité ont, a-t-on appris, renforcé leurs dispositifs de surveillance au niveau des localités voisines de Legata, Si Mustapha et à l’ancienne ferme Méchairi, pour enrayer les opérations de racket et les kidnappings. Ces actions salutaires ont été effectuées, a-t-on encore noté parallèlement à la poursuite de l’encerclement des maquis d’Oued Larbâa, près de Sidi Daoud, 45 Kms à l’Est de la même wilaya, où cinq autres terroristes ont été mis hors d’état de nuire, selon un bilan provisoire.
Salim Haddou