La RN25 fermée

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Les citoyens du village Maâmar, à sept kilomètresau nord du chef-lieu de Draâ El Mizan, ont procédé durant la matinée d’hier, à la fermeture de la RN25, pour réclamer l’alimentation en eau potable de leurs foyers à partir du barrage Koudiet Acerdoune. 

Les protestataires, à l’aide d’une barrière faite avec de caissons métalliques, ont bloqué la circulation sur cette route nationale où des dizaines de véhicules ont formé une longue file. Quelques usagers impatients sont passés du côté de Boghni pour rejoindre le chef-lieu de wilaya. Les citoyens de ce village, pour rappel, sont montés au créneau pour la énième fois afin d’attirer l’attention des autorités et celle des responsables de l’hydraulique sur ce problème de leur alimentation en eau potable. Les responsables du comité menés d’une copie de la correspondance adressée aux responsables concernés en date du 18 août 2011, ont affirmé qu’aucune suite ne leur a été accordée, à présent. « Nos robinets sont souvent à sec, depuis le 22 juin passé », dira l’un des protestataires. Un autre citoyen, pour exprimer son ras-le-bol quant à ce problème qui a, selon lui, très duré dira : « Dans notre réclamation, on a signalé la rareté de l’eau, mais également l’impureté de celle provenant de l’oued de Boghni d’autant plus que l’eau de tous les réseaux d’assainissements se diverse dans cette rivière ». Et d’ajouter : « On doit procéder au remplacement des anciennes conduites qui présentent plusieurs imperfections. Elle est la condition sine qua non pour mettre un terme à ce problème ». Par ailleurs, ces citoyens, irrités par la rareté de ce liquide précieux en pleine saison des grandes chaleurs, ont signalé que le projet d’alimentation en eau potable, au profit du village de Tafoughalt, à partir du barrage de Koudiet Acerdoune, en pleine réalisation, passe à moins d’un mètre de la conduite de leur village. « Nous avons espéré que notre calvaire allait, enfin, connaître sa fin avec le projet d’AEP accordé à Tafoughalt (Aït Yahia Moussa) dont la conduite passe à cinquante centimètres de la nôtre», ajoute-t-on. Les villageois, qui ont souhaité le raccordement de leurs foyers à ladite conduite, ont été déçus lorsqu’ils ont constaté qu’ils n’étaient pas concernés par les eaux provenant du barrage Koudiet Acerdoune.  « Nous demandons à ce que ce raccordement soit effectué le plus vite possible», réclament nos interlocuteurs.

 Essaid  Mouas

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