Le wali de Béjaïa, M. Ahmed Hamou Touhami, a posé hier la première pierre d’un lycée 800/200 R dans la commune de Feraoun, daïra d’Amizour. Ce projet qui avait été inscrit en 2006, accuse donc un retard de sept ans à cause de l’indisponibilité d’assiette de terrain. Il avait été lancé sur un autre site, mais les travaux, qui avaient atteint un taux d’avancement de 5 % avaient dû être arrêtés du fait que le propriétaire du terrain n’avait pas de titre de propriété pour pouvoir être indemnisé contrairement à celui du second terrain où le wali a posé la première pierre. C’est un terrain d’une superficie de 7 588 m2. La surface d’emprise au sol, lit-on dans la fiche technique, s’élève à 2760 m2, le bloc de l’enseignement et de l’administration auront une surface de 3999 m2, quant au réfectoire, il occupera une surface de 407 m2. Le coût global de ce projet, apprend-t-on auprès du responsable de la DLEP, sera de 269 millions de DA. Pour ce qui est du délai de réalisation, le responsable de l’entreprise en charge du projet, qui a déjà selon les responsables du suivi de l’opération, une bonne expérience dans le domaine, avance un délai d’une année. Ainsi, si tout se passe comme prévu et sans oppositions en ce qui concerne notamment la voie d’accès au chantier, les 763 lycéens de la commune de Feraoun, actuellement scolarisés dans un CEM transformé provisoirement en lycée, rejoindront leur nouvel établissement à la rentrée scolaire 2014/2015. La deuxième étape du wali et de la délégation qui l’accompagnait a été la visite du chantier de construction d’une polyclinique de 2300 m2 à Feraoun. Décidément, l’indisponibilité de terrain chamboule nombre de projets de développement dans la wilaya de Béjaïa., car, tenez-vous bien, la construction de cette polyclinique avait été initialement prévue dans la commune de Béjaïa, mais faute d’assiette de terrain au chef-lieu de la wilaya, les responsables concernés ont préféré la transférer dans la commune de Feraoun, de peur de perdre le projet sans aucune contrepartie. Le taux d’avancement des travaux qui ont commencé en juillet 2012 est, a-t-on appris sur le site, de l’ordre de 40 %. Mais l’entrepreneur en charge promet la livraison de l’infrastructure, qui aura coûté la somme de 86 599 550 DA, dans un délai de 10 mois et peut-être moins, ce qui est, estime le wali, très encouragent. Le seul point noir concernant cette polyclinique en cours de réalisation, déclare Melle Chelbi Naima, vice présidente à l’APW de Béjaïa et native de la commune de Feraoun, est que les responsable de la santé n’ont pas prévu de service de maternité dans la polyclinique. Ce qui est, estime-t-elle, très grave, puisqu’il est arrivé par le passé que des femmes sur le point d’accoucher meurent lors de leur évacuation à l’hôpital d’Amizour ou de Béjaïa.
B. Mouhoub