Cette année, aucune activité culturelle n’est au menu, à l’occasion du mois de carême.
Contrairement à l’année passée, où plusieurs activités culturelles ont été organisées à la maison de jeunes d’Iferhounène et dans quelques villages de la daïra, notamment à Aït Adellah, dans la commune d’Illiltène, où des spectacles étaient organisés, chaque soir, durant tout le mois du Ramadhan, cette année, la daïra d’Iferhounène n’a rien programmé pour égayer ses habitants. Pourtant, chaque village dispose d’une maison de jeunes. « Les jeunes d’aujourd’hui ne s’intéressent pas beaucoup à la culture. Ils ont l’esprit ailleurs. Ils préfèrent s’adonner beaucoup plus à la pratique de leurs sports favoris ou aller aux cafés pour jouer les jeux de cartes et les dominos ? D’ailleurs, les cafés sont toujours pleins », constatera un ancien président d’une association culturelle. Un enseignant en retraite, lui, dira : « L’Etat construit des foyers de jeunes, mais malheureusement, il n’y a pas de jeunes pour les faire fonctionner. Ils sont devenus des lieux de réunions pour les assemblées des villageois ou des réfectoires pendant les fêtes de mariages». « Ceux qui prennent en charge le volet culturel, dans cette daïra, doivent animer des soirées au profit des jeunes. Ces derniers ont besoin de se défouler et de s’amuser. Et puis, toutes les autres communes de la wilaya organisent, chaque soir, des spectacles. Pourquoi pas la notre ? », ajoutera notre interlocuteur. Il est à signaler que la direction de la maison de la culture de Tizi-Ouzou est prête à aider les associations agrées désirant organiser des cérémonies à condition que celle-ci lui présente son programme d’activités.
Madjid Aberdache