C’est l’association d’Art cinématographique et théâtral, en collaboration avec l’APC, qui a enfin ouvert le cycle des spectacles pour ce mois sacré. Ainsi, après la pièce théâtrale jouée en nocturne samedi dernier, le programme des autres activités a été dévoilé. Hier, la salle de cinéma ‘’Le Maghreb’’ a ouvert ses portes pour un nombreux public, composé notamment d’enfants et d’adolescents, venus se régaler des tours du clown Alouache Hamza, un jeune acteur plein de talent. Quant aux prochaines soirées, elles seront consacrées au quatrième art. Le public est ainsi convié à un sketch et un monologue, interprétés par l’incontournable Houari Kaza, chanteur, acteur de cinéma et bien sûr réalisateur de nombreux sketchs en arabe et en kabyle. Une autre pièce théâtrale « Yuqel U qelmun si dharen », jouée par une pléiade de jeunes acteurs locaux, est également des plus attendues. Pour le dernier jour de ce programme, les organisateurs ont retenu la projection d’un sketch, joué encore une fois par Houari Kaza et son équipe, il est intitulé « Lekdeb Yesken Darou » (Le mensonge habite sa maison). C’est donc à une nouvelle dynamique culturelle que le public de Draâ El Mizan assiste, en cette deuxième quinzaine de Ramadhan. Ce genre d’activités avait complètement disparu depuis des années, à cause, notamment, de la conjoncture sécuritaire. Nous avons appris par ailleurs, que d’autres associations projetaient d’organiser d’autres spectacles durant la dernière décade de ce mois de carême. « Avec toutes ces initiatives, prises par ces jeunes, il y a espoir de voir revenir l’ambiance qui régnait lors des années 70 et 80, et jusqu’au début des années 90. Tout le monde regrette ces années-là. Il y avait, dès le début de l’été des troupes de danse folklorique, des galas artistiques et énormément d’activités artistiques. La petite ville Draâ El-Mizan ne dormait jamais en été. Des festivaliers arrivaient de partout. Espérons que ces quelques spectacles qui nous sont proposés seront les premiers d’une longue liste », nous déclarera ce sexagénaire.
Amar Ouramdane