Des labels d’appellation d’origine pour les produits algériens

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Les produits agricoles algériens vont bientôt bénéficier de signes distinctifs liés à l’origine (indication géographique et appellation d’origine) pour mieux s’exporter à l’étranger, notamment au sein des pays de l’Union européenne.  Un appel à proposition pour un projet de jumelage institutionnel au profit du ministère du Commerce est d’ailleurs publié sur le site de la Commission européenne pour la sélection d’une ou de plusieurs institutions d’Etats membres pour la mise en œuvre de ce jumelage.  Ce projet de jumelage, faut-il le souligner, ne sera que bénéfique pour l’économie nationale. Effectivement, selon une source du Programme d’appui à l’accord d’association entre l’Algérie et l’UE, ce projet de jumelage est « au bénéfice de l’Agence nationale de promotion des exportations (ALGEX) et pourrait être concrétisé dans quelques mois. Il va concerner certains produits, à l’exemple de Deglett Nour et l’olive Sigoise ». Par ailleurs, l’UE annonce que «cette démarche vise à parvenir au renforcement du dispositif de reconnaissance de la qualité des produits agricoles par les signes distinctifs liés à l’origine». L’UE fera savoir dans ce sens que « l’objectif du jumelage est de se rapprocher du cadre législatif et des lignes directrices de la réglementation européenne dans ce domaine ». Il faut dire que ce projet de jumelage vient en complément de celui déjà en cours d’exécution dans le secteur de l’agriculture, avec l’objectif de création de l’Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires. Il convient de rappeler que ce projet a démarré en novembre 2012, pour être achevé en 24 mois, avec à la clé de nombreuses missions pour former des enquêteurs. Ce jumelage doit permettre d’assurer une meilleure connaissance du secteur agricole et agroalimentaire et des différentes filières, notamment celles des céréales, du lait et de la pomme de terre. Les informations recueillies, notamment sur les prix, vont alimenter une base de données qui servira d’outil d’appui à la décision, aussi bien au profit des institutions comme le ministère de l’Agriculture, que pour les acteurs du marché. À noter que de nombreux organismes, comme la Chambre nationale d’agriculture et les Offices des filières agricoles, ou encore les ministères du Commerce et de l’Industrie, sont concernés par cette démarche.

L. O. CH

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