Egouts à ciel ouvert à Aït Ahmed et Bour Hemou

Partager

Plusieurs habitations situées entre Bour Hemou et le village Aït Ahmed, à quelques encablures du chef-lieu communal de Maâtkas, continuent de rejeter leurs eaux usées à ciel ouvert. Un habitant, que nous avons rencontré sur les lieux, fulminera : « Les foyers situés entre Bour Hemou et Aït Ahmed ne sont toujours pas raccordés au réseau d’assainissement. Ils continuent de déverser leurs eaux usées à ciel ouvert. Plusieurs puits sont déjà contaminés et leurs eaux sont interdites à la consommation. Les odeurs nauséabondes et la pestilence sont notre quotidien, à longueur d’année. Des nuées d’insectes, des rats et des animaux errants menacent la santé des riverains. Nos vergers ne sont plus exploitables à causes des risques liés aux rejets ménagers. Nous avons plusieurs fois saisi les anciennes autorités locales, mais notre appel n’a pas été entendu. Nous avons interpellé la nouvelle assemblée issue du dernier scrutin. Nous attendons leur intervention car le danger est omniprésent dans notre quartier ». Pour savoir ce qu’entend faire l’APC, nous nous sommes rapprochés du vice-président, M. Berkenou en l’occurrence, qui est également chargé de l’environnement. Il nous apprendra que « ce problème existe depuis de très nombreuses années. Toutefois, après avoir été interpellés par les villageois, nous nous sommes déplacés sur les lieux et le constat établi n’est, effectivement pas reluisant. Nous avons, alors, immédiatement réalisé une fiche technique et le projet d’un réseau d’assainissement est déjà inscrit dans le cadre des prélèvements. Que les citoyens se rassurent, ce n’est, désormais, qu’une question de temps, on va mettre un terme à ces égouts à ciel ouvert ». Rappelons que dans la commune de Maâtkas le taux de raccordement des habitations au réseau d’assainissement peine à atteindre les 40%. C’est dire que le nouvel exécutif attend un plan et des financements conséquents pour le généraliser dans les 45 villages de la municipalité.

 Hocine T.

Partager