Les parents réclament les conclusions de l’enquête

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Comme prévu, les candidats de la filière lettres et philosophie, exclus du baccalauréat, ont observé hier, un sit-in de protestation devant le siège de l’office national des examens et concours (ONEC), à Alger. En effet, plusieurs dizaines de candidats, accompagnés de leurs parents, se sont rassemblés, hier, devant le siège de l’ONEC pour exiger des réponses claires concernant  le cas des élèves sanctionnés. Un important dispositif sécuritaire a été mis sur place, très tôt le matin, pour encadrer les élèves et leurs parents. Qualifiant les mesures prises à leur encontre par l’ONEC d’« injuste » et d’« abusive », les candidats recalés au BAC appellent le ministère de l’Education nationale à publier les conclusions du rapport de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur cette scandaleuse affaire de tricherie au BAC 2013. Ces derniers ont appelé également le ministère de tutelle à procéder à la suppression de la mention « a triché », apposée à la place de leur moyenne et la révision des copies pour situer les responsabilités et condamner les vrais coupables. « Il est inadmissible que nos enfants soient sanctionnés uniquement parce qu’ils sont soupçonnés de fraude », déplorent les parents rencontrés sur les lieux. Endossant la responsabilité aux surveillants, une candidate sanctionnée déclare être victime de «leur laisser-aller». Les candidats soupçonnés de fraude ne comptent pas baisser les bras, et ce, selon leurs propos, jusqu’à ce que « justice soit rendue ». «Nous ne lâcherons pas prise. Nous voulons voir les copies de notre travail, au lieu de la nouvelle mention «A triché». Qu’ils nous ramènent des preuves comme quoi nous avons tous triché», déplorent les candidats soupçonnés de fraude rencontrés sur les lieux du rassemblement. Il convient de rappeler qu’une exclusion de 5 ans a été prononcée à l’encontre des élèves scolarisés accusés de tricherie. À noter que l’office national des examens et concours (ONEC) a identifié 3 180 candidats ayant fraudé à l’épreuve de philosophie du baccalauréat 2013. L’organisme et le ministre de l’Éducation nationale se sont mis d’accord pour faire apparaître, cette année, sur les relevés de notes, une nouvelle mention : «A triché», à la place de la note.

L.O.CH

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