Quel avenir pour Katibat Al Ansar après la réddition de son émir

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A la tête d’une cinquantaine d’éléments et de quelques émirs de sériates, “ Abou Tammin” était l’un des plus puissants chefs du GSPC en Algérie. Avec sa rédition, il y a quelques jours, l’organisation islamiste de Droudkal a reçu un véritable coup de massue, en sus de la perte de plusieurs éléments assassinés, périodiquement, par les services de sécurité. Mais au delà de l’importance militaire de cet émir, la vraie perte du GSPC est idéologique, car, en déposant les armes, l’émir Ali Bentouati s’est solennellement rallié à son vieil ami, Hacène Hattab, fondateur du GSPC et qui a publiquement désavoué l’actuel émir de l’organisation, Abdelmalek Droudkal Ali “ Abou Moussâab Abdelwadoud”.

Selon des sources sécuritaires, ce dernier n’a guère eu d’autre choix, actuellement, que de s’entourer des ex-GIA. Les terroristes “ anthentiques” de l’ex-GSPC, tous proches de Hattab et de ses convictions, ont presque tous déserté les maquis, grand ils n’ont pas été abattus par les services de sécurité.

Originaire de Dellys (Boumerdès), Bentouati était considéré comme l’un des principaux lieutenants de Droudkal. Il dirigeait Katibat El Ansar, affiliée à la zone II depuis novembre 2006, en remplacement de l’émir Abbas Boubekeur, alias “Salmane” abattu par les forces de sécurité. Homme de terrain ( il a rejoint les maquis islamistes en 1997, il a rapidement gagné la confiance de son chef hiérarchique lequel l’a carrément désigné comme chef des opérations de la plus puissante des phalanges du GSPC : Katibat El Ansar.

Le périmètre du nouveau émir était tellement vaste ( de Thénia à Boumerdès jusqu’à Yakourène à Tizi-Ouzou) qu’il a fallu créer de nouvelles “sériates”, devenues aussi nombreuses que dangereuses.

Les sériates des Issers, Bordj Ménaïel et Sidi Ali Bounab en étaient les plus connues et les plus actives.

C’est le troisième émir de l’énigmatique d’“Abou Tammim” que le GSPC perd en quelques mois. Avant lui, le tristement célèbre émir appelé “ le maréchal”, chef de l’organisation terroriste de la région de Tebessa, et l’émir Benmessaoud, alias Mossâab Abou Daoud, émir de la zone 9 du GSPC, avait également rendu les armes pour bénéficier des dispositions de la Charte pour la réconciliation nationale.

Omar Benmohamed.

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