Les élus FFS dénoncent leur maire

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Dans une déclaration rendue publique, le 29 juillet courant, les élus du Front des forces socialistes, de la section communale d’Ifigha, montent au créneau. Dans ce document adressé au chef de la daïra d’Azazga, ces élus dénoncent l’irrégularité dans la gestion de leur commune. « Par souci de transparence dans la gestion des affaires de notre APC, nous réitérons notre démarche, qui n’a pas eu l’attention requise la première fois, en énumérant toutes les démarches et les irrégularités constatées depuis l’installation de l’exécutif à ce jour.», ont-ils écrit. Selon les rédacteurs dudit document, lors de l’installation de l’exécutif, le 23 décembre dernier, deux élus d’entre eux n’avaient pas reçus leur convocation. À cet effet, ils s’interrogent « s’ils sont élus à part entière au même titre que les autres, en dépit de la clarté de l’article 21 du code communal ? ». Ils précisent que « les deux vices présidents ont été choisis par le P/APC sans se référer aux dispositions du code communal. » le maire aurait « lui-même aussi désigné les présidents de commission… » « C’est la le motif pour lequel nous avons refusé de participer à ces commissions ».  Par ailleurs, ils expliquent que, lors de la première assemblé tenue, le 23 janvier dernier, dont l’objet était le vote du budget primitif, ils ont demandé à connaître le passif de leur APC, mais en vain. Aussi, ils déplorent l’absence du secrétaire général, ce jour là. Selon eux, il a été remplacé par « un simple élu de la majorité » à qui la tâche de rédiger un PV de délibération a été confiée. Chose qu’ils dénoncent en indiquant que : « Cela est contradictoire avec l’article 29 du code communal ». Ils ajoutent : « Nous avons tentés de déposer un courrier auprès du secrétaire général, mais il a été carrément refusé par le premier responsable de la commune en étant contraint de l’envoyer par voie postale. N’est il pas un déni de la part du P/APC envers la fonction d’élu ? ». Les élus déplorent également le fait que les réunions de l’assemblée populaire communale « ne dépassent pas 5 minutes ». Ils précisent que l’article 38, du même code, accorde aux élus le temps nécessaire pour comprendre les mécanismes de gestion durant l’exercice de leur mandat électif. « Notre APC ne veut rien savoir du code communal. La seule loi pour eux est la majorité au sein de l’assemblée », dénoncent- ils. Enfin ils concluent leur document en affirmant qu’ils ne réclament que le respect des lois appliquées, en ajoutant « Nous exigeons, désormais, selon la loi, de mettre à notre disposition tous les PV des délibérations et copies des PV minutes depuis l’installation. De plus, à l’avenir nous ne manquerons pas à exiger la remise de ces derniers à la levé de chaque séance ».

Samira Bouabdellah

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