Dégradation tous azimuts au boulevard 17 octobre

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Le boulevard «17 octobre », situé en plein cœur du chef-lieu de Lakhdaria, à quelques encablures du stade communal, se dégrade de plus en plus. La saleté y règne en maître absolu. Les décharges sauvages ont envahi les lieux. Les bacs à ordures débordent sur les trottoirs. 

Les sacs poubelles, éventrés par des chiens et des chats errants, attirent des rats. Les canalisations d’évacuation des eaux pluviales, elles, sont perpétuellement obstruées, notamment en période hivernale. D’après certains citoyens, les services communaux ne profitent guère de la saison estivale pour procéder à leur débouchage. Pire encore, à proximité de l’arrêt de bus, desservant toutes les agglomérations rurales de Lakhdaria, qui jouxte ce boulevard, il est quasi impossible de rester, ne serait-ce que quelques minutes, tant les odeurs sont insupportables. En effet, les égouts à ciel ouvert y sont légions d’où les odeurs nauséabondes, les insectes et les rats qui prolifèrent, notamment en cette période des grandes chaleurs. L’éclairage public, au niveau de cette artère ne cesse d’être décrié par les citoyens, tant les pannes y sont fréquentes, et ce, malgré sa récente réparation. De l’avis de tous les citoyens rencontrés, le boulevard «17 octobre » est une honte pour la ville de Lakhdaria. Pourtant, le nouvel édile de cette commune, M. Oukil Mohamed, a assuré devant le chef de l’exécutif de wilaya, lors de sa récente visite à Lakhdaria, que ses services « font un travail irréprochable, notamment en matière d’aménagement urbain ». Il semble bien que ces « efforts » n’aient pas encore porté leurs fruits.                                                                                                  

R. B.

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