Sur un total de 443 576 inscrits, le taux de participation a été de 34,49% pour les APC et de 31,47 pour l’APW.Le front des forces socialistes sort globalement victorieux de ces élections. A l’APW, il réussit à placer 18 élus sur les 43 possibles. Pour demeurer encore la première force politique de la wilaya, le FFS n’est pas moins en recul sensible par rapport aux scrutins de 1997 et 2002 où il avait réussit à ravir 22 puis 23 sièges à l’APW.Cette instance sera désormais plus bigarrée : Le RCD y siègera avec 10 élus (contre 14 en 1997), le FLN, 7 (contre 04 en 1997 et 13 en 2002), le MEN (Mouvement de l’entente nationale) avec 4 et enfin les Indépendants avec 1 autres élus. Le RND qui a tiré son épingle du jeu dans quatre communes de la wilaya est le grand perdant du scrutin APW en échouant à placer le moindre élément (contre 3 en 1997).Le répartition des sièges APW traduit globalement (mais pas dans le détail) la réalité des forces en présence dans les APC. Il convient de rappeler ici que selon la loi en vigueur, les P/APC seront issus des rangs des listes relativement majoritaires au contraire du P/APW qui sera désigné par un vote à bulletins secrets de tous les membres de cette institution.Suivant ce schéma, qui a le plus souvent conduit à des blocages du fait des alliances qui se nouent entre les différentes listes, le FFS devrait présider aux destinées de 22 communes sur les 52. 11 communes ont dégagé des majorités absolues : Six pour le FFS (Kherrata, Ighran, Kendira, Tibane, Amalou, Bouhamza) et deux pour les Indépendants (Smaïl Mira à Tazmalt et Madjid Begtache à Derguina).Le parti d’Aït Ahmed triomphe mais avec moins de panache que lors des deux précédentes éditions de ce double scrutin.
M. Bessa