Le Ramadhan égraine ses derniers jours, et voilà qu’approche une autre occasion pour les grandes dépenses.
L’Aïd El-Fitr est certes synonyme de fête et de joie pour les enfants, qui se voient offrir des présents. Mais elle revient visiblement chère pour les bourses. Sur les étales des marchés de fruits et légumes, ça flambe autant que dans les magasins. Et ça promet que ça ne s’arrêtera pas là. Avant-hier, le prix de la carotte, au centre ville de Tizi-ouzou, était de 70 DA. La courgette, était à 90 DA. Quant aux haricots verts, ils ont atteint les 100 DA. La salade était à 90, la tomate à 70 DA et le piment à 85 DA. Pour sa part, la pomme de terre est cédée aux alentours des 40 DA. Quant aux herbes aromatiques, le simple bouquet, qui ne coûte habituellement que 10 DA, dépasse désormais allègrement les 20 DA. « Les prix sont restés à peu près stables depuis le début du Ramadhan. Mais c’est sur qu’ils connaîtront inévitablement une hausse, lors de cette dernière semaine du carême ». Du côté des rayons de fruits, le prix du raisin, pourtant fruit de saison, a atteint les 200 DA. Selon les vendeurs, son prix connaîtra une hausse sensible avec l’arrivée de l’Aïd. La pomme, elle, elle varie entre 280 à 350 DA. La banane est affichée à 250 DA. Rien que ça ! « Mais c’est vraiment cher, alors que les commerçants nous disent que pour le moment, les prix sont plutôt raisonnable. Le pire est à craindre à la veille de l’Aïd. Mais ou veulent-ils arriver ? De toutes les façons c’est le contraire qui m’aurait étonné» nous dira, d’un air résigné Amar, accosté devant un magasin du côté du Boulevard Krim Belkacem de la nouvelle ville. En ce qui concerne le prix de la viande bovine, « ça oscille toujours entre 950 avec os et à 1 500 DA/kg sans os. » Le poulet, pour sa part, est estimé à 400 DA/kg. Au chapitre des confiseries, là encore c’est la saignée. Les cacahuettes coûtent entre 280 et 300 DA, dans un magasin du centre-ville. Le plateau d’œufs est affiché à 300 DA et la farine est à 60 DA/kg. « Comme chaque année, les prix des ingrédients pour gâteaux montent en flèche. Rien que les ingrédients de deux recettes m’ont coûté 1 850 DA. Franchement c’est trop ! », S’est exclamée Lila, une employée de banque, rencontrée au niveau d’un magasin spécialisé.
Samira Bouabdellah