Nous apprenons d’une source proche de l’EPSP d’Ahnif, dont le siège administratif est provisoirement à Chorfa, que cette institution s’apprête à déménager vers la commune d’Ath Mansour pour occuper « provisoirement » la maison de jeunes du chef-lieu communal pour libérer l’aile de la polyclinique de Chorfa qui abritait le siège de direction depuis le découpage du secteur sanitaire d’où sont issus l’EPH, établissement public hospitalier, et l’EPSP, établissement public de la santé de proximité en mai 2007. Ce « provisoire » de 06 ans risque de se prolonger encore dans les temps. Un fait du moins curieux sachant qu’une assiette de terrain, approuvée par la commission technique de choix de terrain, a été dégagée dans la commune d’Ahnif au lieudit Thikh Remtath en vue de la réalisation d’un siège administratif pour l’EPSP d’où son appellation « EPSP d’Ahnif » dont tout les documents administratifs en portent l’entête. Le projet a été portant officialisé par une décision de la commission de wilaya, en 2009, selon notre source, mais il n’a pas été exécuté à ce jour, pour mettre fin à l’errance de l’une des plus névralgiques institutions de l’Etat en charge de la santé publique. Cela sans évoquer les perturbations de son fonctionnement à cause de l’instabilité de sa direction toujours en quête d’un siège adéquat. Rappelons que l’EPSP d’Ahnif gère pas moins de 28 unités de soins et 05 polycliniques réparties à travers 07 communes des daïras de M’Chedallah et Bechloul avec un effectif global qui avoisine les 600 employés tout corps confondus. De plus, l’EPSP est un secteur de la santé appelé à élargir, sans cesse, sa couverture sanitaire par l’implantation de nouvelles unités de soins, voire même de polycliniques telle que celle dont les travaux seront lancés dans un proche avenir à Saharidj en remplacement de l’ancien centre de santé rasé pour vétusté. Cela en fonction du mouvement démographique s’il ne commence pas par se stabiliser lui-même en s’octroyant définitivement un siège de direction d’autant plus que ce nouveau local qu’il s’apprête à occuper provisoirement est situé à la limite des frontières Est de la wilaya de Bouira avec celle de BBA. Un dossier sur lequel doit se pencher le nouveau wali pour mettre fin à ce provisoire qui s’inscrit dans la durée et qui pénalise et cette institution et la population qui attend une amélioration des prestations de service qui ne pourrait être obtenue qu’avec la stabilité de son administration.
Oulaid Soualah