La commune d’Ahnif relevant de la daïra de M’chedallah a connu à l’instar des circonscriptions concernées par les partielles, une grande affluence pour cet énénement. En effet, dès les premières heures de la matinée, la cour de l’école primaire de cette localité où se déroule le vote n’a pas pu contenir toute cette foule d’électeurs. Les quelques chutes de pluie enregistrées dans la matinée de cette journée n’ont pas dissuadé les citoyens de cette municipalité et nous avons constaté des files dans tous les bureaux. Même le village d’Ighrem, qui dépend de cette localité, a vécu dans les mêmes conditions cet événement. En ce lieu, nous avons rencontré la plupart des candidats en lice venus s’enquérir des conditions du déroulement de ce scrutin ainsi que du taux de participation. Hadj Mouh, tête de liste du parti FNA, estime : “Notre réussite est de voir les gens voter en masse, et que le meilleur gagne.” Son directeur de campagne qui n’est autre que Hadj Ali, a enchaîné : “Nous avons animé des rassemblements où nous avons lancé un appel pour un vote massif. Aujourd’hui, nous sommes confiants de récolter le maximum de voix.” Des déclarations similaires ont été faites par d’autres postulants, à l’image de Ziar du RND, qui voit en cette élection “une opportunité pour les citoyens de choisir librement leurs représentants légitimes, et surtout dans la paix”. Au dépouillement, aucun des candidats en lice n’a pu obtenir la majorité ne serait-ce que relative. Ainsi, le FNA occupe la première place avec à son actif deux sièges, suivi d’une liste d’indépendants que pilote Sahi avec le même nombre de sièges et un écart de quatre voix. Le FLN vient en troisième position toujours avec deux sièges comme le RND et enfin le RCD avec un siège. Notons que durant la campagne électorale, l’ex-parti unique a fait venir à deux reprises des ministres pour appuyer son candidat. Enfin, dans ces conditions d’égalité, le FNA à qui revient automatiquement la présidence, eu égard au nombre de voix obtenues, est appelé à cohabiter avec d’autres élus ou formations pour constituer son exécutif.
M. Smail.
