La récolte de la pomme de terre de saison a débuté en ce mois d’août, dans la plaine des Arribs, dans la localité d’Aïn-Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, où les services agricoles prévoient un rendement de 300 quintaux à l’hectare.
Cette quantité qui sera récoltée sur une superficie globale de 1500 hectares, est en hausse de près de 50 quintaux à l’hectare par rapport à la saison dernière, selon les agriculteurs de la région. L’un d’entre eux nous expliquera que cette tendance haussière a été favorisée par plusieurs facteurs, dont la bonne pluviométrie enregistrée dans cette région. Celle-ci s’est combinée aux moyens d’irrigation disponibles dans la région et aux efforts consentis par les agriculteurs suite aux actions de vulgarisation agricole et aux cycles de formation dont ils ont bénéficié. « La superficie de production de ce tubercule s’est multipliée cette saison grâce à la disponibilité de l’eau d’irrigation (superficielle et souterraine) et à l’utilisation de systèmes d’irrigation appropriés comme l’irrigation par aspersion», affirme Saïd, un jeune agriculteur du village de Sidi Yahiya. Selon ce dernier, l’approvisionnement des marchés locaux et régionaux en pomme de terre saisonnière, ces jours-ci, va permettre la stabilisation des prix de ce produit, vendu actuellement à hauteur de 25 à 30 DA le kilo. A noter par ailleurs, qu’il est prévu d’atteindre un programme de 2100 hectares de culture de pomme de terre de saison dans la région d’Aïn-Bessam, notamment avec l’extension de la superficie après l’augmentation du quota d’eau d’irrigation à plus de 46 millions de m3 cette saison, mobilisés par le barrage Oued Lek’hal de la même région. Pour protéger la production en cours de la pomme de terre contre les maladies, le service de la protection végétale de la DSA prodigue des conseils, notamment en matière de lutte contre les maladies fongiques comme le mildiou qui se manifeste sous des conditions climatiques caractérisées par un fort taux d’humidité et chaleur.
Oussama.K