La commune de Tizi N’Tléta, relevant de la daïra des Ouadhias, n’est pas bien dotée en moyens de communications. En effet, au village d’Aït Abdelmoumène, le téléphone n’a pas sonné depuis avril 2010. Les malfrats ont délesté les câbles téléphoniques qui coûtent des millions de pertes pour la direction de télécommunication de la wilaya. Les responsables de ce secteur ont ordonné aux responsables locaux de construire une niche qui va sans doute assurer la sécurité des équipements. Elle a été réalisée, après un certain temps, à côté de l’école primaire d’Aït Abdelmoumène. Mais les responsables n’ont pas entrepris les travaux restés en suspens. Taleb Mohamed, un élu à l’APC de Tizi N’Tléta, indiquera : « Nous avons déjà entrepris toutes les démarches nécessaires pour acquérir le projet de téléphonie fixe. Quelques temps après, le poste a été endommagé suite à un acte de sabotage. Les responsables d’Algérie Télécom ont demandé à Hocine Souama, qui est à la tête de l’APC, de réaliser une niche. Sitôt réalisée, à côté de l’établissement scolaire, personne n’est venue pour mettre les choses en rail». Le village voisin, Cheurfa, est encore privé de téléphonie fixe. Le projet de 512 lignes est toujours en hibernation ! Pourtant, une niche a été aménagée à côté de l’ancienne poste par les responsables municipaux, il y a plus de deux ans, à Aït Abed. « Nous avons aménagé la niche qui va abriter les équipements depuis plus de deux ans, mais à ce jour rien n’est encore fait pour achever le projet. Les responsables d’Algérie Télécom se content de nous dire qu’il faut attendre, mais la patience a des limites ! », dira l’adjoint du maire, M. Amar Moukhtari. C’est le même constat à Ighil Imoula. Les câbles téléphoniques sont vandalisés par les malfaiteurs. Les services d’Algérie Télécom ont promis de remédier à la situation, mais rien ne s’est concrétisé sur le terrain. Les villageois, qui sont dépourvus également de l’Internet, doivent rallier le chef-lieu pour pouvoir se connecter. Lounès, un jeune étudiant dira à ce sujet : « Nous sommes contraints de nous déplacer vers le chef-lieu communal pour se connecter à l’Internet. Les services concernés n’ont rien fait pour mettre un terme à cette situation qui a trop duré et qui irrite notamment la masse juvénile». Par ailleurs, dans la commune d’Aït Bouadou, une source locale affirme que le même service aurait promis de doter cette localité de téléphonie fixe, il y a déjà six ans de cela. Il est à signaler que deux niches ont été déjà faites et que l’APC a promis aux services d’Algérie Télécom de faciliter leur tâche. Mais, à présent, rien n’a été réalisé. Le projet est encore au stade de promesse.
A. G.

