La colère des parents des élèves exclus du BAC, session 2013, ne baisse pas. Bien au contraire, ces derniers ne comptent en aucun cas faire marche arrière, et ce, jusqu’à « obtention de leur droit ». En effet, la coordination nationale des parents des élèves exclus du Baccalauréat envisage de tenir des rassemblements de protestation quotidiens, à partir d’aujourd’hui. Les lieux n’ont néanmoins pas encore été arrêtés. Les parents des élèves exclus du BAC ont également exprimé leur rejet des dernières décisions prises par la commission ministérielle chargée d’étudier au cas par cas, les recours des élèves exclus. « Les familles estiment dans ce contexte que le verdict est injuste, voire arbitraire, pour des candidats qui ne cessent de réclamer leurs droit au BAC », nous a signifié la présidente de la coordination en question, contactée hier au téléphone. Cette dernière appelle les responsables concernés à revoir les sanctions infligées à pas moins de 3 180 candidats qui, selon elle, « risquent de se diriger vers la délinquance ». La présidente de la coordination nationale des parents des élèves accusés de tricherie estime, par ailleurs, que ces lourdes sanctions risquent de compromettre l’avenir de plus de 3 000 jeunes candidats. Il faut dire que cette dernière craint le pire puisque, a-t-elle dit, « cette situation ne tardera pas à dégénérer si la tutelle ne daigne pas satisfaire les élèves, qui menacent de s’immoler par le feu ». La coordination demande, par la voix de sa présidente « l’organisation d’une deuxième session du baccalauréat et la levée des sanctions infligées aux auteurs de tricherie pour sauver l’année scolaire ». Elle a une nouvelle fois demandé l’intervention du Président de la République pour sauver l’avenir de ces élèves qui risque d’être compromis.
L.O.CH
