L’UDR a suivi avec une grande attention le déroulement des élections partielles et se félicite du climat de calme et de sérénité qui a prévalu lors de ce scrutin, en dépit d’une campagne que certaines parties ont émaillée d’insultes et de provocations. L’UDR salue l’esprit de responsabilité de la population qui a fait preuve d’une grande maturité. L’UDR prend acte du fait que les spéculations sur la fraude aient été démenties par les faits et par les déclarations de toutes les parties. l’UDR relève le taux d’abstention très élevé qui signifie que près de 07 électeurs sur 10 n’ont pas voté malgré la participation de toutes les forces politiques traditionnelles. Cette abstention s’explique essentiellement par une campagne électorale dominée par des considérations politiciennes et loin des préoccupations quotidiennes des citoyens et par l’absence d’alternative susceptible de mobiliser.En boudant massivement les urnes, les électeurs de Kabylie ont, une fois de plus désavoué une classe politique incapable de s’adapter.Au plan des résultats, l’UDR prend acte de la fin de la situation de monopole politique et de l’éclatement d’une bipolarité qui n’a jamais profité à la région et qui s’est même avéré être un handicap majeur. L’UDR constate l’émergence de nouvelles forces politiques, particulièrement les Indépendants ce qui signifie que les citoyens sont en attente d’une alternative. L’UDR note avec satisfaction le très faible score islamiste et se félicite de l’incapacité de ce courant à pénétrer la région.L’UDR note enfin l’absence de majorité absolue dans la quasi-totalité des APC et dans les taux, ce qui fait craindre de nombreuses situations de blocage.L’UDR considère que les résultats de ce scrutin sont une esquisse de reconfiguration de la carte politique de la Kabylie dont les législatives de 2007 préciseront les nouveaux contours.L’UDR qui n’a pu participer à cette élection appelle ses militants à se mobiliser dès maintenant et à se tenir prêts pour les prochaines échéances électorales afin de peser de manière substantielle dans l’échiquier politique national.
Alger le 26 novembre 2005