La pauvreté gagne du terrain

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La direction de l’action sociale de Bouira a avancé un bilan 2013, faisant état de plus de 35 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté contre 28 000 en 2011.

Face à cette hausse sensible, une société civile, qui active aux côtés des circuits officiels, est apparue, afin de combler les besoins de cette frange démunie. Ainsi, la direction de l’action sociale a attribué un budget de 13 milliards de centimes pour la gestion des huit restaurants Rahma, éparpillés sur le territoire de la wilaya et aussi pour la confection des couffins. D’autre part, la contribution populaire, elle aussi, semble avoir grandement participé dans l’amélioration des circuits de solidarité institutionnels. C’est notamment le cas des centaines de bienfaiteurs qui ouvrent, chaque année, des restaurant Rahma qu’ils financent par leurs propres moyens et avec l’aide de contributeurs privés. Des mères de familles préparent des plats à la maison que leurs époux déposent aux restaurants avant le F’tour. Des commerçants et hommes d’affaires approvisionnent quotidiennement ces points de restauration en denrées alimentaires. La société civile s’implique de plus en plus dans la gestion des besoins de ses concitoyens. Par ailleurs, outre les 1 000 enfants qui ont bénéficié cette année, de l’opération de circoncision collective, allouée par la DAS, des groupes de jeunes bénévoles comme Ness El Khir et Mazal Denia Bkhir de Bouira ont également contribué à apporter le sourire aux visages de certains enfants nécessiteux en organisant, en marge des opérations officielles, des appels au don de vêtements, gâteaux et autres ingrédients pour la tenue d’une cérémonie, organisée à la suite de la circoncision d’une vingtaine de ces enfants. Ce volontarisme s’est poursuivi même après l’Aïd. L’orphelinat et la maison de retraite de Bouira ont été visités. Des présents et des gâteaux ont été distribués aux pensionnaires de ces institutions.

J. B.

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