Prévu devant le siège du ministère de l’Education nationale, le rassemblement auquel avaient appelé les parents des élèves exclus du Bac pour tricherie, a été empêché par les forces de l’ordre.
C’est finalement devant l’Académie d’Alger que des dizaines de ces candidats, accompagnés de leurs parents, ont pu organiser leur rassemblement de protestation. « Les forces de l’ordre nous ont empêchés de tenir notre rassemblement devant le ministère de l’Education nationale », a déploré la présidente de la coordination. Elle ajoutera : « nous avons néanmoins pu nous rassembler devant l’Académie d’Alger pour exprimer haut et fort notre rejet des dernières décisions prises par la commission ministérielle chargée d’étudier, au cas par cas, les recours des élèves exclus ». Ce mouvement de protestation, faut-il le souligner, intervient suite au rassemblement de protestation tenu récemment par les parents des élèves accusés de fraude, devant le ministère de l’Education nationale (annexe Ruisseau), à Alger, qui est resté sans suite. La même source a déploré un autre fait : « un responsable au niveau de l’Académie nous a signifié que les élèves exclus du BAC n’auront pas leur relevés de note ». Il y a lieu de rappeler en outre, que ce mouvement de protestation a été décidé lors de la réunion des parents des élèves exclus du BAC qui a eu lieu lundi dernier, à Alger. Il a été également décidé lors de cette réunion, de poursuivre en justice le directeur de l’office national des examens et concours (ONEC). Les parents des élèves exclus du BAC veulent, à travers cette action de contestation, dénoncer « la sourde oreille adoptée par le ministère de l’Education nationale, alors que l’avenir de pas moins de 3 180 personnes risque d’être compromis ». Ces manifestants exigent également « l’organisation d’une deuxième session du baccalauréat et la levée des sanctions infligées aux auteurs des tricheries afin de sauver leur année scolaire ».
L.O.CH

