Le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), estime que « la suppression de l’enseignement technique est une énorme bavure ». C’est pourquoi cette entité syndicale réclame la régularisation de la situation des professeurs techniques des lycées techniques (PTLT). En effet, le Snapest a lancé un appel au ministère de l’Éducation nationale afin qu’il répond favorablement à ses revendications qualifiées de « légitimes » et « juste ». Ces dernières tournent principalement autours de l’intégration de tous les PTLT, en voie de disparition, dans la catégorie de base du corps des professeurs de l’enseignement secondaire, ainsi que l’intégration et promotion automatique des PTLT dans les catégories nouvellement crées, notamment 10 ans d’ancienneté pour le professeur principal et 20 ans d’ancienneté pour le professeur formateur, et ce, avec les mêmes critères appliqués sur le corps des PES, selon le PV d’installation et en prenant compte l’ancienneté et l’expérience. « Au cours des deux journées d’études organisés, les 25 et 26 décembre dernier, par le comité national des PTLT en présence des représentants de 25 wilayas, l’assistance a débattu de la situation des PTLT au regard de décret, décisions et lois fondamentales des travailleurs du secteur de l’Éducation ainsi que la loi fondamentale générale de la fonction publique parue le 15 juillet 2006 », lit-on dans le communiqué du Snapest. « À cet effet, et après une étude exhaustive du parcours professionnel des PTLT, les membres du comité national ont avancé le nombre de point visant à revoir le statut particulier de cette catégorie professorale en vue de régulariser sa situation, et ce, en l’intégrant dans le corps des professeurs de l’enseignement secondaire », a indiqué le Snapest dans le même communiqué. Selon cette organisation syndicale, « le PTLT est chargé de la même fonction que le professeur de l’enseignement secondaire (PES), à savoir : même durée de stage, même méthode de titularisation, même critère de notation administrative et pédagogique, activité d’encadrement avec les inspecteurs et préparation des sujets de baccalauréat ainsi que les corrections ». En outre, le Snapest a déploré le fait que « le PTLT est privé de promotion aussi bien administrative que pédagogique, et ce, durant tout son parcours professionnel qui s’étale à plus de 20 ans ». Par ailleurs, le Snapest a espéré que « l’apparition du nouveau statut particulier 315-08, allait leur rendre justice et réhabilitera les PTLT dans leur droit, mais cet espoir s’est estampé. Pis encore, la tache du PTLT s’est lamentablement réduite à professeur assistant du PES ».
L. O. Challal