Le Snapest affiche son pessimisme

Partager

La prochaine rentrée scolaire sera visiblement caractérisée par les mêmes problèmes qui ont marqué les précédentes.

C’est ce qu’affirme le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) : «  Cette année, la rentrée scolaire qui pointe son nez à l’horizon ne différera malheureusement pas des autres », a indiqué cette entité syndicale, dans un communiqué rendu public, à l’occasion de l’ouverture de l’université d’été à Jijel sous le thème ‘’Solidarité avec les peuples en lutte’’.  Le Snapest a attribué l’instabilité qui prévaut dans le secteur de l’éducation « au marasme politico social et bien que les syndicats se mobilisent, comme chaque année d’ailleurs, nous n’arrivons toujours pas à obtenir la prise en charge de nos revendications. La baisse du pouvoir d’achat est une donne incontestable et l’absence de contrôle par les pouvoirs publics est intolérable ». D’après la même source, « ce marasme social aigu a également engendré de nombreuses inégalités sociales et salariales. Il faut désormais que les pouvoirs publics s’attardent sur la problématique relative à la politique salariale, et ce, pour sauvegarder les intérêts socioprofessionnels des travailleurs qui, malgré les augmentations survenues ces dernières années, ont du mal à boucler leurs fins de mois. L‘inflation rogne notre pouvoir d’achat ». Par ailleurs, et en ce qui concerne les libertés syndicales, le Snapest explique dans le même document que «  les syndicats autonomes sont toujours aussi diabolisés et marginalisés en 2013, car nous ne sommes pas considérés comme un partenaire social avec lequel on peut ouvrir un dialogue et ce, bien que nous soyons agréés ». « C’est un constat amer que nous sommes obligés de dresser. Aussi, le contexte socioéconomique semble se détériorer d’année en année », a-t-il encore indiqué. « On peut parler d’une avancée mais elle a été conjoncturelle », a-t-il ajouté. Le Snapest a dénoncé le fait que les syndicats du secteur sont toujours marginalisés par rapport à la révision du statut particulier. « Nous pensions que nos propositions allaient être examinées », a-t-il précisé. « Cependant, dès que la pression s’est réduite, la situation qui prévalait auparavant a primé et nous étions de nouveau marginalisés ». A titre d’exemple « les syndicats autonomes ont été exclus de la rencontre finale des membres de commission ad hoc chargée du dossier du statut particulier, d’où les bavures monumentales contenues dans le nouveau statut », explique-t-il dans le même communiqué. Ce syndicat estime en outre que  le Baccalauréat, session 2013, a été particulier par rapport aux tentatives de fraudes collectives constatées. « Des sanctions doivent être prises pour que jamais pareil scénario ne se reproduise. Lorsque le résultat est recherché sans le moindre effort, que peut-on attendre de ces élèves sans aucune préparation adéquate », a souligné le communiqué.                  

L.O.CH

Partager