Le FFS dénonce le bradage du foncier

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Dans une déclaration, datée du 16 du mois courant, la section communale du FFS de Béjaïa dénonce le bradage et la gestion clientéliste de la commune et appelle à la vigilance des citoyens pour faire barrage aux aventuriers de tout bord.

Tout en se disant enregistrer avec la plus grande inquiétude les informations portant sur le bradage du peu de foncier, dont dispose encore la commune de Béjaïa, alors que de nombreux projets restent bloqués sous prétexte du manque d’assiettes pour les accueillir, la section du plus vieux parti d’opposition dénonce leur « attribution dans l’opacité la plus totale, à travers le Calpiref, pour satisfaire les besoins d’une clientèle de plus en plus vorace ». D’ailleurs, les rédacteurs de la déclaration rappellent le dernier scandale en date qui est l’attribution sans vergogne de la seule poche de terrain, située au boulevard Amirouche, au mépris de la réglementation en vigueur, notamment du décret exécutif n° 13-187, du 6 mai 2013, portant création et délimitation du secteur sauvegardé de l’ancienne ville de Béjaïa. Ils concluent en saluant la mobilisation pacifique et citoyenne qui a permis son annulation et se disent ne pas s’étonner de cette gestion approximative et clientéliste du Calpiref, sachant que cet instrument est constitué majoritairement de fonctionnaires (directeurs de wilaya) et présidé par leur chef, le wali en l’occurrence. 

A. Gana.

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