Le nouveau directeur de la clinique Sbihi a été installé hier

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Le nouveau directeur de la clinique d’accouchement Tassadit Sbihi de Tizi-Ouzou a été officiellement installé hier, a-t-on appris de sources concordantes. La même source précise qu’il s’agit de M. Amrar Mohand, un ancien gestionnaire du secteur de la santé qui a déjà été par le passé directeur au niveau des directions des établissements hospitaliers de Larbaâ Nath Irathen et d’Azzazga, avant d’être nommé comme directeur de l’hôpital de Bordj Ménaïel puis de celui d’Azeffoun. Une autre source, jointe par téléphone, affirme que M. Gaceb, l’actuel DSP de Tizi-Ouzou, installé durant ce mois d’août à la tête du secteur, a décidé de prendre les choses en main, afin de réactiver le secteur de la santé qui est en piètre état depuis plusieurs années. Selon nos sources, le nouveau DSP a décidé de redorer le blason de son secteur en commençant par l’installation de tous les directeurs qui ont assuré l’intérim depuis le départ de M. Chaguetmi, ancien DSP de Tizi-Ouzou. « M. Gaceb veut réhabiliter l’image de la clinique Sbihi, qui a été sérieusement entachée, au début de l’année en cours, suite à l’éclatement des nombreuses affaires qui ont éclaboussé l’établissement, notamment le décès de plusieurs parturientes. M. Salmi était DSP par intérim, il n’avait donc pas l’autorité d’installer les directeurs qui assuraient l’intérim à travers les différents établissements de santé de la région », explique notre source, qui ajoute : « de plus, M. Amrar avait menacé que s’il n’était pas officiellement nommé directeur dudit établissement, il se verrait contraint de reprendre ses fonctions au niveau de l’hôpital d’Azeffoun. Il a fallu donc attendre l’arrivée du nouveau DSP pour que cela se concrétise ». Il est à signaler que M. Amrar assurait l’intérim à la tête de la clinique Sbihi depuis la fin du mois de mai dernier. Pour rappel, l’étiquette de « mouroir » n’a pas été collée au dit établissement par hasard. Cela était dû aux différentes défaillances dont ont fait preuve les responsables de la clinique Sbihi, notamment l’absentéisme du personnel spécialiste, ainsi que la gestion qui a été décriée à maintes reprises.  De plus, il est à rappeler également qu’une commission d’enquête a été diligentée par le ministre de la Santé Ziari, suite à l’affaire des quatre parturientes décédées en l’espace d’un mois. A ce sujet, d’ailleurs, rien n’a encore été dit ou révélé sur les conclusions du rapport remis par les inspecteurs dépêchés à Tizi-Ouzou.

Samira Bouabdellah

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