Le projet d’une stèle, à la mémoire des martyrs de la révolution, a été mis en chantier à Chellata, voilà une vingtaine d’années. L’ouvrage érigé à Ayris, une localité surplombant le chef-lieu communal, est exposé aux quatre vents. Hélas, l’imposant monument, qui trône à hauteur de ce belvédère, est abandonné à son triste sort. La carcasse, en béton armé est depuis, rongée par la patine et… l’oubli. « C’est une honte que de dépenser de l’argent dans de tels projets, pour ensuite les laisser à l’abandon », s’indigne M. Maibèche, le maire de Chellata. L’édile communal nous confie avoir frappé à toutes les portes. Mais sans résultat. Un groupe de citoyens, résidant à Ayris, se disent, pour leur part, « révulsés et scandalisés » par ce malheureux gâchis. « Ne serait-ce que par devoir de mémoire, nos valeureux martyrs méritent un meilleur sort que celui qui leur est réservé », affirme Akli, un retraité de Chellata.
N. M.
