Les habitants des différents quartiers du grand village Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N’Tléta, dans la daïra des Ouadhias, sont confrontés, comme à chaque année, au problème de pénurie d’eau potable. C’est le cas des habitants de Tala, Igharbiyen, Taghoucht, El Djamaa et Vaghla qui ont crié leur soif. « Nous sommes privés d’eau potable depuis plus de deux mois. Les responsables municipaux, l’ADE des Ouadhias ont été saisis, mais depuis, rien n’est venu nous soulager », déplore un septuagénaire de El Djamaa. Un autre, dans le même sillage, dira : « Les responsables nous ont promis de prendre en charge cet épineux problème. Des années après, rien n’a été concrétisé. Les services de l’hydraulique ont effectué à coût des milliards de centimes, un projet de rénovation du réseau d’AEP en PDH, il y a déjà plus de deux ans. Hélas, la situation, au lieu de s’améliorer, a empiré davantage. Nos robinets sont à sec même en hiver. Ces travaux bâclés sont à l’origine de notre problème. Ils doivent être refaits pour y remédier à cette situation pénalisante ». Il est à rappeler que les habitants des différents douars ont déjà procédé à des actions musclées. Ils ont fermé le siège de l’ADE des Ouadhias et tenu un sit-in devant la daïra, suivi d’une marche à travers l’axe principal des Ouadhias. Les habitants ont tenu également un autre sit-in à l’enceinte de la direction de l’ADE de Tizi-Ouzou pour réclamer le liquide précieux. « Des promesses nous ont été faites par les responsables de la wilaya et ceux de l’ADE de Tizi-Ouzou. Néanmoins, la situation se dégrade de plus en plus. Actuellement, nous sommes à la huitième semaine sans le liquide précieux. Nous sommes contraints d’acheter des citernes d’eau à 500 DA», déclare un autre habitant de Taghoucht.
A. G.
