Ça bloque grave à «la casse de Oued Fali» !

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Les usagers de la routenationale RN25 qui mène vers Boghni et Draâ El Mizan, qui ont été soulagés après le retour de la fluidité de la circulation, font de nouveau face, ces derniers jours, aux bouchons monstres, au niveau du lieu-dit "La casse".

En effet, durant la semaine dernière, les embouteillages ont recommencé notamment à l’intersection de cet axe routier et celui menant vers Tirmitine. Le calvaire des automobilistes s’accentue entre 15h et 22h.  » Si vous êtes pris dans ce bouchon à 15h, vous n’allez pas sortir jusqu’à 22h, voire plus tard », nous dira un automobiliste qui fréquente cette route quotidiennement. De plus, comme c’est le moment des cortèges nuptiaux, la situation s’est aggravée davantage. Pour de nombreux usagers de cet important axe routier, la faute incombe aux chauffards. « Personne ne respecte sa priorité. Chacun essaie de passer avant l’autre, quitte à le renverser dans le fossé. Vraiment, c’est la loi de la jungle. Nous nous demandons si les services concernés pour réguler la circulation sur nos routes ne savent pas que ce tronçon est devenu un point noir. Il faudrait l’emplacement d’un barrage fixe de gendarmerie à ce point précis. Et que les contrevenants soient sévèrement pénalisés. Si la situation reste ainsi, nous avons peur du pire. À chaque fois que le bouchon est formé ce sont des jeunes qui interviennent pour régler la circulation. Et c’est la cacophonie! », a déclaré un chauffeur de taxi. Devant ces immenses embouteillages, la place est laissée à la débrouille. D’ailleurs, à partir de 16h, les fourgons assurant, par exemple, la desserte entre Aït Yahia Moussa et Draâ Ben Khedda empruntent la route d’Akal Azegagh causant aux voyageurs des dépenses supplémentaires, car le tarif est doublé. »  Nous sommes contraints à y prendre place, sinon nous ne rentrerons chez nous que vers 23h. Imaginez un ouvrier saisonnier qui se réveille à six heures du matin et qui ne rentre chez lui qu’à cette heure tardive », nous a répondu un maçon d’Iâllalen qui travaille dans un chantier à Draâ Ben Khedda. Pourtant, ces embouteillages ont été signalés, à maintes reprises, par des citoyens et des transporteurs, mais rien n’a été changé à présent. « L’an dernier, nous avons tenu un sit-in à cet endroit précis et avons fermé la route en guise de protestation durant deux heures. Nous avons même saisi les chefs des daïras de Draâ El Mizan et de Draâ Ben Khedda, mais en vain », nous a confié un transporteur. En tout cas, tout le monde s’accorde à dire qu’il est temps aux autorités concernées de prendre les mesures adéquates, afin de décongestionner la circulation à ce niveau, car la tension monte aussi bien chez les usagers de cet axe routier qu’au sein de la coordination des villages.

Amar Ouramdane

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