Le chef-lieu de la commune de Chorfa, situé à une soixantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, vit au rythme des travaux d’aménagement urbain et autres réhabilitations. Ainsi, cette commune, qui était dans un état de délabrement très avancé sur tous les plans, commence, petit à petit, à sortir la tête de l’eau. En effet, ces travaux concernent la réhabilitation de la voirie, la réfection des canaux d’assainissements et l’éclairage public. Ce chantier a été engagé suite à la récente visite du wali de Bouira, dans la région, qui a donné des instructions fermes quant à la nécessité d’entamer une vaste opération d’amélioration du cadre de vie des citoyens. Le centre-ville de cette commune est animé par le bruit des pelleteuses et autres niveleuses, qui s’affairent à redonner un semblant d’esthétique à cette municipalité abandonnée. De ce fait, le chef-lieu de la commune de Chorfa est désormais en pleine phase de mutation. La preuve est que le réseau de traitement des eaux usées est en train d’être réhabilité par les services de l’APC. Même constat a été fait au niveau des différentes routes qui desservent cette localité. L’entreprise qui a pris en charge ces travaux est à pied d’œuvre, afin de respecter les délais prévus. Pour certains habitants interrogés, cette opération vient après que plusieurs requêtes et autres demandes ont été introduites auprès des services locaux. L’éclairage public, aussi, n’est pas en reste puisque plusieurs lampadaires ont été installés tout le long du boulevard principal. Cette opération d’amélioration du cadre de vie a été accueillie favorablement par les citoyens qui se disent soulagés de voir la concrétisation du projet « C’est une réelle bouffée d’oxygène pour notre commune! » dira un habitant. Ces travaux ont coûté la somme de 13 millions de dinars. Pour rappel, cette commune s’est vue attribuée, depuis l’année dernière, pas moins de 63 projets ayant trait à la réhabilitation d’une partie du réseau d’AEP, l’habitat, la formation professionnelle et la santé.
R. B.