Ces derniers jours, une centaine de familles sont venues séjourner à Seddouk Oufella, comme elles le font traditionnellement chaque année. Ces dernières sont venues demander la Baraka au cheikh Belhaddad, vénéré et adulé par la population, pour son charisme d’érudit et de guide de la Tarika Rahmania. En effet, ces familles étaient accueillies par son petit fils, Ahmed et le maire de Seddouk, à la tête d’une importante délégation. Ainsi, une petite fête conviviale a été organisée pour la circonstance. Hier mardi, c’est au tour d’une centaine d’enfants venus d’Oued Souf de se rendre à Seddouk Ouffella pour visiter les possessions des Belhaddad et s’imprégner de l’histoire de la région. « Cette centaine d’enfants, de familles pauvres, sont venus de Oued Souf sur invitation de la direction de l’Action Sociale de Béjaïa qui leur a offert l’hébergement au centre psychopédagogie des handicapés d’Akbou. Généralement, nous les emmenons à la plage pour se baigner. Mais, ce matin, comme le drapeau est rouge, alors nous les avons emmenés à Seddouk Oufella qui fait partie du programme des sites à visiter. Nous sommes venus à bord de quatre bus et un fourgon du centre des handicapés d’Akbou », dira Bouchenna farid, l’un des chauffeurs. Selon notre interlocuteur, les chérubins devaient visiter, dans l’après-midi, le musée d’Ifri, un autre haut lieu d’armes pétri d’histoire. Ces derniers étaient heureux de visiter l’une des plus belles régions d’Algérie qui englobe aussi bien le tourisme côtier, avec ses 100 kilomètres de côte, riches en plages aux sables d’or et de criques féerique. Ainsi que le tourisme de montagne riche en stations thermales aux vertus thérapeutiques prouvées et en sites historiques comme le mausolée de Cheikh Belhaddad, le musée d’Ifri et le village d’Ath khiar en ruines, qui renferme encore les stigmates de l’acharnement de l’armée française sur les populations locales, tuant des personnes et détruisant leurs biens. Le village Seddouk Ouffella, dans le douar d’Amdoune n’Seddouk, a tendance à devenir un haut lieu d’histoire suite à l’insurrection provoquée par l’érudit Cheikh Aheddad par un appel qu’il a lancé le 08 avril 1871, au marché de Seddouk et menée par ses fils Aziz et M’hand aux cotés des Mokrani d’Ath Abbas.
L. Beddar.