Cela fait quatre ans déjà que les habitants du village d’Aït Ouatas, relevant de la municipalité d’Imsouhal, attendent, avec impatience, l’eau du forage Akhboudh El Hadj. En 2009, lorsque l’eau avait jailli de terre, les habitants, espérant bénéficier de cette eau, notamment les résidents du lotissement de Tiourarine qui souffrent du manque de ce liquide précieux, ont poussé un ouf de soulagement. « Notre joie n’a pas duré longtemps. Le projet a connu déjà un grand retard. L’indisponibilité de l’électricité sur les lieux en est la cause première à laquelle s’ajoute la nécessité de construire une niche pour abriter les équipements nécessaires pour le pompage d’eau », nous confieront les membres du comité du village. Quand ces problèmes ont été réglés, ce fut la pose d’un compteur électrique qui a retardé à son tour, le programme. Contacté M. Ghanem Hocine, le P/APC, nous apprendra : « Nous avons déposé une fiche d’engagement, qui sera payée dans le cadre du budget supplémentaire, au niveau du contrôleur financier de Aïn El Hammam. Actuellement, nous attendons sa réponse. Il n’y a pas que le contrôleur financier qui a retardé cette opération. Même l’administration locale ne maîtrise pas la technique exigée pour l’installation de cette structure. Nous avouons aussi le manque de mains d’oeuvre. Actuellement, le service technique fonctionne avec un seul ingénieur en génie civil, contrairement aux autres mairies qui en possèdent plus de 05 au minimum », expliquera le maire. Et d’ajouter : « Concernant la pose de la tuyauterie, une fiche technique a été déposée par moi-même, durant le mois de Ramadhan, à la direction de l’hydraulique de Tizi- Ouzou pour une éventuelle prise en charge des travaux ».
Madjid Aberdache