À quand une gare routière?

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La daïra de M’Chedallah, qui compte environ 25 000 habitants, ne possède pas encore une gare routière digne de ce nom ! Pourtant, le choix d’un terrain, pour son implantation, a été dégagé il y a belle lurette, dans la commune d’Ahnif, à proximité de la RN5. Cette situation pénalise énormément et les transporteurs et les voyageurs qui sont obligés de se rendre à l’actuelle station de bus, déshéritée de surcroît, sise à proximité de l’hôpital de la ville et qui n’offre guère le confort et les commodités adéquates. Cette « station », qui dessert, entre autres, les localités de Semmache, Tazmalt, Ahnif, Ath Mansour, se trouve dans un état déplorable. Les deux abribus, qui s’y trouvent, sont exigus et dégradés, ne permettant pas à plus de 6 personnes de s’y abriter. Résultat : Les voyageurs qui y transitent, quotidiennement, par centaines, se trouvent exposés aux aléas de la nature. Ils sont obligés d’attendre les fourgons ou les bus, sous un soleil de plomb en été et sous la pluie en hiver. Ce n’est pas tout ! Dans cette station, les toilettes publiques font défaut, les bancs aussi. Mêmes les personnes âgées doivent attendre l’arrivée des bus debout. Le terrain est raboteux, plein de caillasse et de nids-de-poule. Son état s’empire à la chute de la moindre pluie. Les flaques d’eau et la boue empêchent la circulation normale des fourgons. Cela sans évoquer l’exiguïté de cet endroit où les transporteurs se disputent l’espace pour garer.

Y. Samir

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