«Notre dossier n’est pas clos !»

Partager

Les greffiers mettent en garde le département de la tutelle quand à la non satisfaction de leurs revendications. En effet, un an après les actions de protestation menées par les greffiers, marquées par la grève de la faim qui a duré 100 jours, mais sans réussir à pousser le ministère de la Justice et garde des seaux à prendre en charge leurs revendications, les greffiers ne comptent pas lâcher du lest. « Après avoir saisi le bureau international su travail (BIT), ce dernier a demandé au gouvernement d’ouvrir le dialogue avec les greffiers sur leur plateforme de revendications », a affirmé hier, Mourad Ghedia, président de la fédération national du secteur de la Justice (FNSJ), affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). Avant d’ajouter, « notre dossier n’est pas clos, c’est à partir de la mi-septembre qu’on a réunion avec les représentants de la tutelle pour débattre des revendications soule vées. S’il n’y a pas une suite favorable, les greffiers sont déterminés à réinvestir la rue encore une fois pour faire aboutir leurs droits socioprofessionnels », a-t-il fait savoir. S’agissant des revendications mises en avant par la FNSJ, figure la révision de la gestion du greffe par le parquet et le recours à une gestion indépendante de cette fonction, l’augmentation des salaires et l’amélioration de la situation sociale. La même organisation syndicale plaide, également, pour la réintégration des  26 greffiers suspendus « arbitrairement », ainsi que la promulgation d’une loi qui assure au fonctionnaire une protection contre les pratiques « irresponsables » de certains supérieurs. À retenir, la grève illimitée qu’ont déclenché les greffiers, le 10 avril 2012, a paralysé tout le secteur de la justice à travers le territoire national, car elle a enregistré un taux de participation de 95%, mais en vain.            

Samira Saidj

Partager