L’APC face au manque de personnel

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Les autorités communales de Maâtkas, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, font de leur mieux pour assurer une rentrée scolaire paisible. Le nettoyage des écoles est effectué. Les produits d’entretien et les fournitures de bureau sont disponibles. « De ce côté nos 17 écoles, toutes dotées de restaurants scolaires, sont bien prises en charge. Nous avons fait le nécessaire pour leur garantir un approvisionnement suffisant et régulier. Nous avons aussi lancé la procédure pour l’acquisition de trousseaux scolaires pour les enfants issus de familles modestes », dira le vice-président, M. Brik. Toutefois, le manque d’ouvriers titulaires et le manque de chauffeurs risquent fort d’être à l’origine d’un disfonctionnement au niveau des 17 établissements primaires que totalise la commune. Rappelons que pour l’ensemble des écoles, on enregistre que 40 ouvriers, soit moins de 3 ouvriers par école. Ajouter à cela que ces écoles sont toutes dotées de cantine scolaire. Ce qui nécessite plus de mains d’œuvres. Le transport scolaire risque aussi de faire tache d’huile, puisque la commune ne compte que 7 chauffeurs pour l’ensemble de ces besoins. À ce sujet, notre interlocuteur soulignera : « Nous accusons un manque criant en personnel ouvrier. Nos 17 écoles ne fonctionnent qu’avec un total de 40 ouvriers. Certains établissements ne disposent d’aucun ouvrier titulaire comme c’est le cas des écoles de Takhribt et Agouni Filkou. Les besoins en agents d’entretien, de cuisine et de gardiennage sont énormes. Le ramassage scolaire risque de connaître des perturbations, car nous n’avons que 7 chauffeurs. Nous ne savons pas comment nous pourrons assurer le ramassage scolaire au niveau de nos 45 villages et les autres tâches comme la collecte des ordures ménagères. Nous lançons un SOS aux pouvoirs compétents en vue de nous affecter des postes budgétaires pour recruter des ouvriers qui occuperont les postes vacants ».

Hocine T.

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