"Il est impossible de rouler avec son véhicule au centre-ville. Des embouteillages immenses se forment dès la matinée jusqu'en fin de journée",; lancera un citoyen rencontré sur les lieux.
Un autre, dans le même sillage, dira: » Nous ne pouvons plus supporter le bruit des moteurs, notamment ceux des véhicules de gros tonnage. Nos enfants et nos malades ne peuvent plus fermer l’œil ». Même topo au niveau de l’avenue principale et aux autres déviations. D’interminables files de voitures sont, en effet, visibles de loin. Tout le monde est inquiet quant à cette situation qui s’empire de jour en jour. « Le nombre de véhicules qui transitent ce centre-ville est évalué à plus de cinq mille par jour. Il y a quelques années, ce lieu ne souffrait pas de ce problème. À quand un nouveau plan de circulation pour la ville? « , s’interroge un autre habitant de l’avenue principale. Il est attendu des autorités et des responsables concernés de délocaliser l’arrêt des bus et taxis qui desservent Tizi-Ouzou tout près de la mosquée Ali Mellah afin de fluidifier, un tant soit peu, la circulation à ce niveau. La dégradation de l’état des routes du centre-ville a accentué ce problème. Selon les élus locaux, cette situation connaîtra son épilogue dès que l’entreprise en charge du bitumage de tous les axes termine les travaux. « Au total, nous avons six kilomètres de bitume », nous confie un élu. Actuellement, l’opération est en cours. « Nous souhaitons que l’entreprise termine les travaux incessamment. Les véhicules de gros tonnage ne passeront plus par la ville », ajoute la même source. Pour le moment, les automobilistes doivent tenir encore leur mal en patience notamment durant la rentrée scolaire qui interviendra dans quelques jours seulement. Ce qui rajoute une touche tragique à ce calvaire qu’endurent les automobilistes, c’est les innombrables cortèges nuptiaux. « J’ai compté pas moins de dix cortèges en une seule journée », affirme un autre citadin.
Amar Ouramdane