La DTP interpellée !

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Si au moment du bitumage des tronçons dégradés de la RN 25, entre le chef-lieu d’Aït Yahia Moussa et le Pont noir, en tapis, les automobilistes avaient accueilli cette opération avec joie , aujourd’hui, ils réclament beaucoup plus de sécurité car un danger les guette à tout moment.  » Le niveau de la route se trouve élevé à plus de soixante centimètres. Il n’y a plus d’accotements », nous dira un chauffeur de fourgon assurant la ligne Aït Yahia Moussa- Draâ Ben Khedda. Et de nous apprendre que depuis que l’entreprise est partie au début du mois de juillet dernier, de nombreux véhicules ont chuté dans le fossé. « Juste après les premières pluies, nous avons dégagé trois véhicules juste au chef-lieu, tout près de la maison de jeunes », nous apprend un responsable local. En plus de ce danger, les autorités communales attirent l’attention des responsables de la DTP sur l’endroit où ont été réalisés les gabions en face des poulaillers communaux, car c’est un lieu qui reste, lui aussi, à sécuriser à l’aide de l’implantation de parapets. En tout cas, cet axe routier important mérite non seulement des balises dans de nombreux virages dangereux, mais aussi son élargissement. « C’est une route qui a été ouverte, il y a de cela plus d’un siècle. Son tracé est resté le même. Il faut, quand même, penser, au moins, à l’élimination de certains virages en procédant à des déviations droites », pense un autre automobiliste. Beaucoup d’accidents mortels ont été enregistrés sur la RN 25. A la veille de l’Aïd, un quinquagénaire y a laissé sa vie dans un virage. Quelques jours avant, c’était une autre famille qui s’est retrouvée dans le ravin. Cet axe routier, fréquenté par des automobilistes hors de la région, présente un danger perpétuel. Dans le même ordre d’idées, il faudra aussi si besoin est de rappeler qu’un autre tronçon, au niveau du monument dédié au commandant Ali Bennour et Oukil Ramdane (Maâmar), se rétrécit des deux côtés. Un danger menaçant si rien ne se fait au sujet de la boue charriée par les eaux pluviales. Des tonnes de terre, dégagées du site de la réalisation du pénitencier de Draâ El Mizan, colmatent le ravin du lieu-dit Ighzer N’Souk, en amont de cet endroit. C’est un autre danger à redouter en cas de fortes averses automnales. L’an dernier, pas moins de cinq accidents se sont produits à ce niveau. La vigilance est de mise bien que ce danger est signalé par une plaque indiquant  » chaussée rétrécie, 30 Kms ».    

 

Amar Ouramdane

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