Le retour dans le domaine musical et le monde de la chanson de Saïd Guezli est beaucoup plus un retour aux racines. En effet, à travers les chansons de son nouvel album, l’artiste a voulu remettre au goût du jour, et à sa manière, les chants ancestraux et traditionnels tirés du terroir. Dans ce dernier opus, Saïd Ghezli fait dans le non stop. Un style qu’il tente de faire sien, lui pour qui le domaine festif n’est pas étranger. Il est, eneffet, à son 5ème album, disponible chez les disquaires depuis le 17 août dernier. A travers les huit titres de l’album, celui qui a travaillé avec Aït Manguellet, en lui assurant les notes du Bendir, s’essaie même à l’écriture. Il est en effet l’auteur de plusieurs textes. Tagacht ataza, Anechdah, Abderahmane alfares, Alwiz, Zawiya et tant d’autres sont les thèmes proposés par le chanteur à son public. Le chanteur nous dira qu’il était prédestiné à la musique. Il est en effet né dans une famille d’artiste, pour qui le monde de la musique ne semble avoir aucun secret. C’est grâce d’abord à sa maman qui l’y a initié. Cette dernière est connue pour être une des reines du Madih. C’est en suivant les pas de sa mère que Saïd entamera sa vie artistique. C’est en 1975 qu’il rejoint la Zaouia El Hadj Belkacem où il fait ses débuts. Sa propulsion au devant de la scène artistique il la doit à ses prestations aux côtés d’un des piliers de la chanson kabyle qui n’est autre que Lounis Aït Manguellet. Et c’est depuis cette période que Saïd Ghezli a fait sa place dans la chanson. Il travaillera également avec d’autres artistes dont Siham Stiti. Il a désormais à son actif cinq albums. Le tout premier, qu’il avait intitulé Tamghart iw, est sorti en 1986. Sorti aux éditions Dyla Music, l’album Assa Tamaghra s’est déjà imposé parmi les meilleurs en termes de vente. Il est l’un des plus utilisés dans les cérémonies et fêtes célébrées dans la région.
T. Ch.