Après trois jours de protestation, la colère des habitants de la cité des 200 logements à Draâ El Mizan n’est pas encore apaisée. En effet, entamée dans l’après-midi de dimanche dernier, l’action de protestation des habitants de la cité des 200 logements, qui avaient procédé à la fermeture des RN 25 et 30, a continué durant toute la journée de mardi tout en prenant de l’extension en incluant les alentours de la poste, du lycée « Ali Mellah » et du tribunal, obligeant les usagers à faire demi-tour bien avant d’arriver à leur cité. En dépit des multiples déplacements du premier magistrat de la localité accompagné de certains élus pour mettre fin à cette action et débloquer les importants axes routiers, les habitants de ladite cité tiennent mordicus à voir, immédiatement, les entreprises réalisatrices qui auront à travailler sous notre surveillance, car nous n’accepterons pas que les ouvrages soient bâclés. Depuis trois jours, tous les chemins vicinaux connaissent un trafic important d’autant plus que les usagers des RN 25 et 30 sont obligés de les emprunter, malgré leur état lamentable. « J’étais obligé de monter par le chemin qui passe au milieu des champs de pastèques pour arriver à la périphérie, une cité que je ne connais pas, pour ensuite traverser la ville et aller à Bouira », nous déclare un quinquagénaire au volant de son véhicule. Cependant, pour les usagers de Tizi-Gheniff, se rendant à Tizi-Ouzou ou à Boghni, le problème ne se pose presque plus. Ils empruntent le chemin «Azrou N’Tamarth » qui vient d’être bitumé.
Essaid Mouas
