Depuis une semaine, les habitants de la région de Barbacha, plus particulièrement ceux du chef-lieu, ont du mal à se procurer une baguette de pain, après la fermeture des deux uniques boulangeries du coin, pour motif de «congé» pour l’une et de «travaux» pour l’autre.
Quelles que soient les raisons de la fermeture, les gérants de ces deux boulangeries savaient pertinemment que toute la quantité du pain préparée, chaque jour, est écoulée par une forte clientèle. alors que pouvait-on attendre de cet arrêt total? « Une décision inhabituelle et incorrecte. Les propriétaires de ces deux boulangeries auraient dû penser aux clients obligés désormais d’aller chercher du pain dans d’autres localités. Déjà quand ces deux boulangeries travaillent, il faut aller acheter du pain tôt le matin, si non l’on revient toujours bredouille, du fait qu’il n’en reste plus les après-midi», dira, avec colère, un citoyen rencontré au chef-lieu. Ce chef-lieu, devenu un lieu de commerce et d’approvisionnement de tous les villageois de la région, arrive, difficilement, à retrouver son souffle après avoir été secoué par une crise et ne peut certainement pas supporter des désordres de telle nature. C’est dire que la rareté du pain est bien ressentie en cette période coïncidant avec les fêtes de mariage où la demande de cette denrée alimentaire de première nécessité est doublée. Les boulangers de cette localité doivent user de plus de professionnalisme pour assurer la disponibilité permanente du pain à leurs clients. L’UGCAA et la direction du commerce de la wilaya de Béjaïa doivent trouver une situation à ce problème qui pénalise plus d’un.
Nadir Touati