Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) a vu le jour, lors de la réunion des travailleurs concernés, tenue le 13 Avril dernier. Il vient de recevoir son agrément sous le N° 96 /MRT/ 2013. La réunion s’était déroulée au lycée Rabah Stambouli de Tizi-Ouzou, devant plus de 200 travailleurs regroupant de nombreuses catégories de fonctionnaires de l’éducation. Il y avait, selon M.HELLOU Mohamed Arezki, président du bureau de Wilaya de Tizi-Ouzou : les cuisiniers, les agents chefs et agents de sécurité des magasiniers, des agents de bureau, des laborantins et des secrétaires. Dans un communiqué rendu public au lendemain de la première réunion officielle du 28 août, le nouveau syndicat « a passé en revue la situation des travailleurs des corps communs tout en faisant une évaluation critique des problèmes rencontrés par les travailleurs les plus délaissés de l’éducation nationale ». C’est pourquoi, il se dit œuvrer pour « la défense des droits de ces catégories des travailleurs lésés par l’administration qui ne cesse de les mépriser ». Le bureau de wilaya demande officiellement à ce que cette administration lui « attribue un siège », dans les plus brefs délais, afin de travailler dans de bonnes conditions. Le document, dont une copie nous a été remise, indique que la « situation organique du syndicat des corps communs, fut l’un des points les plus importants inscrits à l’ordre du jour de cette réunion et constitue l’essentiel du combat du syndicat ». Des tournées ont ainsi été programmées, dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les catégories ciblées mais aussi intéressées par une éventuelle adhésion. Parlant des adhésions, notre interlocuteur, le président M. A Hallou, nous avance : « Pour l’heure, nous avons atteint environ un millier d’adhérents (toutes catégories de travailleurs des corps communs confondues). Le travail de sensibilisation et de mobilisation se poursuit ». A la question concernant le nombre important des adhésions en si peu de temps, le président nous expliquera : « Les travailleurs des corps communs, affiliés aux autres syndicats, ont une longue expérience de revendication, sans pour autant que leur situation socioprofessionnelle ne se soit améliorée. Ils préfèrent donc changer de structure, pour être mieux défendus contre les injustices de l’administration ! ». Le cas des œuvres sociales est l’un des sujets d’actualité que le nouveau SNCCOPEN dit vouloir prendre à bras le corps, pour défendre les intérêts des corps communs, en exigeant « plus de prêts pour l’achat de véhicules, de logements ou tout autre prêt exceptionnel ». Le bureau de wilaya se dit « ouvert au dialogue avec les responsables de la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou si celui-ci se fait dans le seul intérêt des corps communs », conclut le communiqué.
A. T.