Les deux terroristes abattus, jeudi dernier, lors d’une embuscade tendue par une patrouille de l’ANP, ont été formellement identifiés. Il s’agit, selon des sources concordantes, de Ghemalou Mouloud et de Magoula Smail, respectivement âgés de 28 et 35 ans. Ces deux sanguinaires sont originaires de l’agglomération secondaire de Ben Ouali, qui ne cesse de s’étendre sur l’axe menant au lieu-dit Ain El Hamra. C’est à cet endroit qu’ils ont été tous les deux éliminés et leurs armes à feu récupérées, alors qu’ils projetaient de racketter, selon toute apparence, des agriculteurs. Le commandement local de l’ANP y avait renforcé son dispositif de sécurité et placé ses éléments dans des endroits précis, en tenant compte, a-t-on encore souligné d’un accrochage qui s’est produit, la veille, avec un groupuscule de sanguinaires. De nombreux coins suspects y ont été alors ratissés avec prudence, dans la matinée de jeudi dernier, avant l’élimination, plus tard, des deux terroristes cités. Le nommé Magoula avait pris le maquis, il y a une dizaine d’années, alors que son acolyte Mouloud Ghemalou, a basculé dans la violence islamiste, il y a moins de trois ans. Ils faisaient parti, tous les deux, d’une sériate de l’ancienne phalange islamiste d’El Ansar. Ayant pour rayon d’action, notamment les monts s’étendant de Cap Djinet à Mizrana, cette horde sanguinaire se compose encore au bas mot d’une quarantaine d’éléments. Dix d’entre eux, à leur tête un certain Ahmed Arab, 38 ans environ, sont originaires de la municipalité semi-rurale d’Ouled Aïssa. Les résidus de cette katibet islamiste irréductible sont, a-t-on constaté constamment traqués, surtout dans leurs anciens fiefs à l’est de Boumerdès. Comme c’est le cas encore, ces jours-ci, au niveau des vergers jouxtant le marché hebdomadaire de Baghlia où un terroriste notoire a été éliminé en plus de la destruction d’un sanctuaire de l’ex-gspc. Les détachements locaux de l’ANP, soutenus par d’autres brigades annexes de sécurité maintiennent leurs pressions à cheval sur ce piémont-est de Ghzerwal, avec d’autres zones sensibles de Sidi Daoud.
Salim Haddou.