La maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou s’est transformée, depuis le 1er septembre, date du coup d’envoi de la 4ème édition du festival ‘’Lire en fête’’, en une véritable cour de récréation, au grand bonheur des enfants qui s’en sont donnés à cœur joie.
La maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou s’est transformée, depuis le 1er septembre, date du coup d’envoi de la 4ème édition du festival ‘’Lire en fête’’, en une véritable cour de récréation, au grand bonheur des enfants qui s’en sont donnés à cœur joie. En effet, depuis le deux septembre, date à laquelle les travaux des ateliers ont démarré ceux-ci ne désemplissent pas. L’atelier de lecture, d’écriture et de dictée dans les trois langues : tamazight, arabe et français, atelier d’initiation à la recherche d’un ouvrage dans une bibliothèque et celui du plus grand nombre de romans lus, ont tous rencontré un franc succès auprès des enfants. Ils ont également l’approbation et la bénédiction des parents qui accompagnent, chaque jour, leurs enfants à la bibliothèque de la maison de culture. Selon la responsable des animatrices, en charge de l’encadrement des enfants inscrits aux ateliers, plus de 200 enfants, âgés entre quatre et douze ans, ont été inscrits : « Les enfants inscrits aux différentes activités de la bibliothèque enfantine viennent la matinée et reviennent durant l’après-midi. Au départ, tous les enfants venaient avec leurs parents. Mais après deux ou trois jours, ils sont revenus seuls. Quand ils ne sont pas dans un atelier, ils sont au niveau de la grande salle pour assister aux différentes représentations de marionnettes, clowns, magiciens et autres spectacles qui leur sont proposés». La nouveauté cette année, c’est l’atelier ‘’Main verte’’, dont les activités se déroulent en plein air, à proximité des beaux jardins de la maison de culture qui embaument la rose et le jasmin. Selon l’animatrice de cet atelier, Mme Cherief Safia, plus d’une trentaine d’enfants, âgés entre 4 et 15 ans, y ont déjà participé. Parmi les activités proposées, des cours sur les différents arbres et leurs utilités, ainsi que des travaux manuels qui consiste en la confection d’arbres et de fleurs à base de perles de rocaille. Des dessins ont été réalisés par les enfants, sur la thématique de la préservation de l’arbre et de ses bienfaits, sur les déchets et leurs durées de vie et les dommages qu’ils causent à l’environnement. « L’objectif de cet atelier est de faire de ces enfants de vrais petits écolos, en leur faisant prendre conscience de l’importance de la préservation de l’environnement, par la connaissance des bienfaits de l’arbre et des méfaits des déchets, jetés anarchiquement dans la nature, et le temps qu’il leur faut pour se décomposer », nous indiquera l’animatrice. Un autre atelier, qui connaît également une grande affluence, c’est celui de l’informatique. Il comprend l’atelier de recherche documentaire via le web et la bibliothèque numérique. Plus d’une cinquantaine d’enfants, entre 06 et 17 ans, ont investi le cybercafé de la maison de culture, et ce à raison de trois jours par semaine. L’objectif est de leur inculquer les rudiments de la recherche sur le web, ainsi que les principes de la bibliothèque numérique, ses avantages et ses inconvénients. Selon l’un des animateurs de l’atelier, les enfants sont très intéressés, mais les plus petits d’entre eux étaient très dissipés, désireux de jouer aux jeux vidéo plus que d’autre chose. Le bibliobus a quant à lui effectué plusieurs sorties, depuis le début du festival et ce dans différentes localités, à l’instar de Maâtkas, Iferhounène et Mekla.
Karima Talis